Charles De Gaulle, 5e République, 14 Janvier 1963, Michel Debré, Matignon, palais de l'Élysée, politique intérieure, politique extérieure de la France, Grande-Bretagne, Allemagne, URSS, Guerre Froide
Charles De Gaulle est le président de la Ve République depuis sa création en 1958.
Le contexte de l'époque peut expliquer en partie les choix de Charles de Gaulle vis-à-vis de la construction européenne. Déjà environ 9 mois qu'ont eu lieu les accords d'Evian et la fin de la guerre d'Algérie. La fin de cette guerre permet au premier président de la Ve République de mener une politique d'indépendance nationale renforçant ainsi le rang de la France.
[...] La Grande-Bretagne retentera sa chance plus tard et finira par avoir le feu vert de la France en 1973 alors sous la présidence de Georges Pompidou beaucoup plus proaméricain que ne l'était le Général de Gaulle. III. Le cas allemand : Enfin, de Gaulle exalte l'amitié et la coopération franco-allemande à la veille de la visite à Paris du Chancelier Adenauer. Charles de Gaulle dit durant cette conférence de presse Pour la première fois depuis maintes générations, les Germains et les Gaulois constatent qu'ils sont solidaires La visite à Paris du chancelier Adenauer aboutira effectivement à la signature le 22 janvier 1963 du traité de l'Élysée qui pose les bases de cette coopération. [...]
[...] Conférence de presse de Charles de Gaulle, le 14 Janvier 1963 Charles de Gaulle est le président de la 5e république depuis sa création en 1958. Le contexte de l'époque peut expliquer en partie les choix de Charles de Gaulle vis-à-vis de la construction européenne. Déjà environ 9 mois qu'on eu lieu les accords d'Evian et la fin de la guerre d'Algérie. La fin de cette guerre permet au premier président de la Ve République de mener une politique d'indépendance nationale renforçant ainsi le rang de la France. [...]
[...] On peut dire que Charles-De-Gaulle cherche à construire une Europe ou la France aurait une place importante ainsi qu'une Europe qui ne serait pas contrôlée par les États-Unis alors en pleine guerre froide avec l'URSS. C'est ce qui explique son rejet de la Grande-Bretagne dans la construction européenne, car selon lui la Grande-Bretagne est trop proche sur le plan politique des États-Unis tandis que de l'autre côté il tente de fonder des relations solides avec la République fédérale allemande pour créer un bloc européen. Pour conclure, Charles de Gaulle souhaite que la France soit le cœur de cette Europe naissante et non un pion au service des États-Unis ou de l'URSS. [...]
[...] De Gaulle explique longuement pourquoi l'entrée de l'Angleterre pose des problèmes d'une très grande dimension Sur l'accord des Bahamas entre les États-Unis et la Grande-Bretagne, de Gaulle dit que sans rejeter l'alliance atlantique, la France entend avoir en propre sa défense nationale Enfin, le Général évoque les relations franco-allemandes, et affirme la nécessaire coopération des deux pays, condition et fondement même de la construction de l'Europe. Lors de cette conférence de presse, Charles de Gaulle aborde 2 grands sujets qui ont un rapport direct avec la construction européenne de l'époque. Il s'agit comme nous l'avons dit précédemment de son refus de voir la Grande-Bretagne rejoindre la CEE ainsi que de l'entente franco- allemande. II. [...]
[...] La conférence de presse a lieu le 14 janvier 1963 au palais de l'Élysée à Paris. Pour résumé, lors de cette conférence de presse Charles de Gaulle parla de la politique intérieure et extérieure de la France. Il parla en autre de la récente réforme constitutionnelle, du développement économique de la France, de l'entrée de la Grande-Bretagne dans le Marché Commun, des relations Est-Ouest, de l'indépendance nationale en matière de défense, de la conférence des Bahamas, du désarmement et, enfin, des relations franco- allemandes. [...]
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