Limites spatiales, noyau urbain, centre-ville, fonction symbolique, revitalisation
Bien plus qu'un simple espace géographique au centre de la ville, un noyau urbain, les centres anciens rassemblent des propriétés fonctionnelles, historiques, mais également symboliques. Des caractéristiques qui instaurent un modèle précis dans la pensée commune. Ainsi, le centre-ville regroupe généralement une cathédrale ou une église, une mairie, des commerces, des logements, mais il apparaît avant toute chose comme un lieu historique, riche d'animations diverses et facilement accessibles.
[...] Dès la fin des années 1960, la rénovation des centres anciens devient une question centrale de l'action publique. L'habitat est dégradé, laissé pour compte durant toute la politique des grands ensembles, dominante à la fin des années 1950. Les populations ont quitté les centres-villes au profit de logements nouveaux, mieux desservis par les transports et leurs réseaux. La banlieue s'est développée et une périurbanisation a vu le jour, au dépend des centres anciens qui sont touchés de plein fouet par « la crise des centres ». [...]
[...] In: Méditerranée, tome 96, 1-2-2001. Politique urbaines à Naples et à Marseille: regards croisés, sous la direction de Nicole Girard et Michèle Joannon. pp. 71-78. https://www.persee.fr/doc/medit_0025-8296_2001_num_96_1_3210?q=centre-ville Lévy J.-P « Quartiers anciens et centre ville : nouveaux enjeux d'une politique de réhabilitation », Revue géographique des Pyrénées et du Sud-Ouest. Sud-Ouest Européen p. 101-126. https://www.persee.fr/doc/rgpso_0035-3221_1983_num_54_1_3703 Lévy Jean-Paul. Réflexions sur l'évolution contemporaine des centres-villes (Reflections on present-days trends in town centres). In: Bulletin de l'Association de géographes français, 64e année, 1987-4 ( septembre). [...]
[...] Cette impulsion nouvelle suit les grands axes du « projet urbain » de Bologne tels qu'ils ont été développés lors de la revalorisation des centres métropolitains des années 1970. C'est un nouveau cycle qui émerge donc, au cœur de cette renaissance des centres-villes, mais une question subsite parmi plusieurs autres. Qu'en-est-t-il de la revitalisation des petites villes de France ? BIBLIOGRAPHIE Bonnet J., Tomas F « Centre et périphérie. Eléments d'une problématique urbaine / Centre and periphery : elements for a framework of urban analysis », Géocarrefour p. 3-12. https://www.persee.fr/doc/geoca_0035-113x_1989_num_64_1_6185 Burle Joëlle. Marseille et Naples : patrimoine et politiques urbaines en centre ville. [...]
[...] C'est ici que le facteur patrimoine intervient à nouveau. La richesse historique, qui a remis en question l'état déplorable et le manque d'intérêt conféré aux centres anciens dès les années 1960, intervient une fois encore et ne saurait être remplacée. L'émergence de cette géographie polynucléaire n'est donc pas un contre-argument du renouveau des centres-villes, bien qu'elle laisse émerger des dynamiques nouvelles. Le centre-ville, comme système urbain, suit finalement une évolution cyclique, indissociable du rythme de la ville qui l'entoure. La fonction symbolique du centre-ville La prégnance de l'aspect historique en tant que fonction symbolique du centre de la ville n'est pas inconnue du « projet urbain », tel qu'il est développé à Bologne à la fin des années 1960. [...]
[...] C'est l'émergence de la ville plurielle. Elle est le prolongement de métropoles existantes mais aux limites spatiales déjà rencontrées. Des villes nouvelles sont alors créées à la fin des années 1960, comme des extensions d'un grand centre tangible. C'est par exemple le cas de Villeneuve d'Ascq qui vient prolonger Lille ou encore de Marne-la-Vallée qui a pour vocation de désengorger la capitale. Ainsi, de nouveaux centres-villes sont fondés ayant, pour certains, vocation de prendre le relais des quartiers anciens existants. Mais qu'en-est-il réellement ? [...]
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