Albert Lévy, société postindustrielle, espace urbain, art urbain, révolution industrielle, industrialisation, urbanisation, culturalisme, architecture, aménagement du territoire, Haussmann
L'origine du terme « urbanisme » semble être née en Espagne par l'ingénieur Idelfonso Cerda qui utilisa le terme d'urbanisacion dans son ouvrage Théorie générale de l'urbanisation paru en 1867, un mot avec un double sens qui signifie à la fois urbanisme et urbanisation.
Albert Lévy est un architecte urbaniste qui fit des études de sciences économiques à Paris, puis diplômé d'architecture à l'université de Genève. Il est également docteur en études urbaines à l'EHESS. Il a occupé un poste au Laboratoire de Théories des mutations urbaines et à l'Institut français d'urbanisme, et en 1995, il est membre du CNRS. Enfin, en 2012, il est chercheur au Laboratoire Architecture Ville Urbanisme Environnement.
[...] De nombreux facteurs sont apparus depuis quelques décennies et dont l'urbanisme se doit de répondre en s'adaptant au nouveau contexte. Le réchauffement climatique est un exemple qui illustre bien cette adaptation aux différents projets urbains car une nouvelle construction doit répondre aux besoins de la génération présente, mais sans pour autant compromettre à la génération futur. Cette double réflexion n'était pas au cœur de l'urbanisme du XIX[ème] siècle et donc le territoire était aménagé de sorte à ce qu'il soit utile pour un instant donné. [...]
[...] Cependant, cette dernière connait de forts contrastes entre les quartiers périphériques populaires, à l'urbanisation mal maitrisée et les CBD aisés. Enfin, en dernier lieu, une nouvelle richesse est apparue : « La production de richesse devenue surtout immatérielle c'est, à présent, la mobilisation du capital humain qu'exige le nouveau système productif » (l.21). À l'inverse des villes industrielles où la richesse matérielle était présente, aujourd'hui, le bien immatériel est devenu très important. Nous avons certes des flux matériels (marchandises notamment) qui ont explosé depuis 1950 et qui concernent les matières premières, agricoles et les produits manufacturés. [...]
[...] Au fil du temps, les enjeux de la ville ont changés et l'industrialisation a en particulier bouleversée la mutation des zones urbaines avec l'installation des usines, l'exode rurale etc . il fallait donc répondre à ces mutations comme nous l'indique l'auteur : « l'urbanisme, la discipline nouvelle voulait apporter des solutions scientifiquement fondées aux bouleversements engendrés par l'industrialisation et à ses conséquences sur le plan social et urbain, apporter des remèdes aux maux causés par les dysfonctionnements du système économique capitaliste et ses répercussions néfastes sur la ville » (l.2). [...]
[...] Son but est de répondre aux besoins et aux enjeux liés à une époque en aménageant la ville de sorte à ce qu'elle persiste au cours du temps. Des courants idéologiques naissent alors pour établir la ville idéal. Le monde évolue et les villes sont de plus en plus témoins de ce changement, les outils et les théories sur l'urbanisme évoluent donc aussi : ce qui était valable avant ne l'est plus aujourd'hui. Notons qu'actuellement, face à tous ces enjeux, l'urbanisme se voit imprégner par un discours sur la « ville durable » au début du XXI[ème] siècle. [...]
[...] » La problématique qui nous est posée est la suivante : « Pourquoi les préoccupations en matière d'urbanisme et les actions concertées de transformation de l'espace urbain sont-elles liées à une époque ? » Pour ce faire, nous commencerons dans une première partie une analyse de l'histoire de l'urbanisme au tournant du XIX[ème] siècle. Puis, nous finirons dans une seconde partie sur la question de l'adaptation de l'urbanisme en fonction des nouveaux enjeux liés aux différentes époques. La nouvelle discipline scientifique qu'est l'urbanisme est opposée à ce qu'on appelle l'art urbain qui est plus un domaine d'esthétisme de la ville. [...]
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