Exposé sur le taylorisme et ses conséquences, explication des grands principes, de sa naissance, de son évolution, des points positifs et négatifs. Sont également étudiées les différentes expériences de Taylor pour augmenter le rendement...
[...] Taylor pense qu'il a déterminé scientifiquement la cadence normale du travail, mais il sait que cette cadence est difficile à tenir. Si l'ouvrier produit un peu plus il gagne nettement plus, mais il court le risque que les normes soient relevées. S'il produit peu, il gagne beaucoup moins avec un seuil précis. S'il reste à ce seuil, il court le risque d'être renvoyé. L'ouvrier doit ainsi tout faire pour respecter la cadence donnée. Taylor insiste sur la nécessité du partage du gain supplémentaire. [...]
[...] Taylor invite donc a une étude scientifique du moindre geste accompli par l'ouvrier. C'est ce qu'il démontre dans trois expériences suivantes: - La première est relative à la construction d'un mur de brique, il observe que les hommes répètent les mêmes gestes avec les mêmes outils sur les mêmes types de matériaux et constate que sur 18 mouvements exécutés sont inutiles. Il va donc simplifier les taches pour éviter la perte de temps et l'épuisement des hommes, il va notamment disposer les briques et le mortier à bonne hauteur des hommes de façon à ce qu'ils soient plus facilement saisissables et apprend au maçon à faire des mouvements avec les deux mains. [...]
[...] Presses universitaires de France ( Taylor F.W, La direction scientifique des ateliers- un retour aux sources du taylorisme, ed. Gérard & Cie, Verviers, Belgique Revues : ( Incidences de l'automatisation sur l'organisation et les conditions de travail de quelques PMI de Basse Normandie, p.74 à 81, Travail et Emploi février 1994 ( La division du travail, une tension entre individu et société, p.79 à 81, Alternatives économiques n°241, novembre 2005 ( Taylor et l'organisation scientifique du travail, p.83 à 85, Alternatives économiques, n°251, octobre 2006 Webographie : ( http://www.lecerveau.mcgill.ca/ . [...]
[...] Les membres de la direction prennent en charge tout le travail pour lequel ils sont plus qualifiés que les ouvriers. Chaque tache effectuée par un ouvrier doit être contrôlée par la direction. Les dirigeants sont ainsi obligés de collaborer avec leurs employés et donc de voir leurs taches considérablement augmentées. Taylor invente le concept de direction fonctionnelle. En effet,il place à la tête de la direction un grand nombre de tâches difficiles, il prévoit un personnel spécialisé pour les réaliser. [...]
[...] La seule motivation d'un tel travail ne peut donc être que l'argent. Depuis le début de l'artisanat, les ouvriers sont payés à la tâche, aux pièces par rapport à un temps chronométré. Leur rémunération est proportionnelle aux quantités fabriquées selon un tarif conventionnel. Les ouvriers sont ainsi incités à tenir une cadence qui leur permet d'atteindre un salaire que les patrons considèrent comme normal. Si certains ouvriers vont plus vite, les patrons peuvent revoir leurs tarifs, craignant cela, les ouvriers se gardent d'accélérer leur cadence. [...]
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