Le mercantilisme espagnol

Thèmes abordés

Mercantilisme espagnol Colbertisme

Résumé du document

Au XVIème siècle, l'agriculture est fortement développée en Espagne, contrairement à l'industrie qui l'est beaucoup moins que dans l'Europe Occidentale.
Hamilton, économiste anglais, chiffre, à l'époque, les rentrées d'argent à 400 tonnes/an, ce qui reviendrait à affirmer que le stock de métaux précieux a été multiplié par 8 en un siècle en Europe, d'où une augmentation du stock monétaire.
L'Espagne, gouvernée par C. Quint sur la première moitié du siècle, et Philippe II sur la seconde, est la principale bénéficiaire de ce phénomène. Le XVIème siècle a été appelé pour l'Espagne : le « siècle d'or ».

Extraits

[...] Elles symbolisent la richesse en ressources et donc la puissance du souverain (et par conséquent de l'État). Les avantages des colonies Les métropoles bénéficient de plusieurs avantages quant à la possession de colonies : - La colonisation permet d'accroître le chiffre de la population nationale, donc de pouvoir enrôler plus d'hommes dans l'armée afin de veiller à la sécurité du pays, et d'avoir de la main-d'œuvre dans les industries françaises ; - La colonie va fournir aux industries nationales, de plus vastes débouchés pour leurs produits ; - Elle fournit à la population nationale des emplois hors de la métropole ; - Elle permet d'exploiter les matières premières de la colonie, indispensable pour alimenter l'industrie nationale. [...]

[...] Néanmoins, au XVIIIème siècle, l'autorité royale se rend compte que la France ne peut fournir aux Antilles tous les vivres, tous les bois de construction dont elle a besoin et décide d'autoriser ce trafic. Mais Colbert a atteint, en son temps, le but qu'il recherchait en mettant en œuvre son système économique sans se soucier des intérêts des colons, mais en ayant toujours en vue, la richesse de l'État. Cette politique coloniale ne connaît pas un vif succès, car la majorité des compagnies commerciales connaissent un échec à cause d'un manque de capitaux. Un autre moyen apparaît alors afin d'étendre le territoire français, et donc la richesse de celui-ci : la guerre. [...]

[...] Le mercantilisme espagnol 1. Le contexte espagnol Au XVIème siècle, l'agriculture est fortement développée en Espagne, contrairement à l'industrie qui l'est beaucoup moins que dans l'Europe Occidentale. Hamilton, économiste anglais, chiffre, à l'époque, les rentrées d'argent à 400 tonnes/an, ce qui reviendrait à affirmer que le stock de métaux précieux a été multiplié par 8 en un siècle en Europe, d'où une augmentation du stock monétaire. L'Espagne, gouvernée par C.Quint sur la première moitié du siècle, et Philippe II sur la seconde, est la principale bénéficiaire de ce phénomène. [...]

[...] Cependant, la hausse des prix en Europe (multipliés par fait de l'Espagne le foyer d'inflation européen. L'Espagne rencontre des difficultés à exporter, la balance commerciale devient alors déficitaire, ce qui entraîne une diminution de la production nationale. L'aristocratie du pays s'accapare les richesses et les dépenses, sans comportement d'entrepreneur, à l'étranger en produit de luxe : il y a donc une fuite dans l'économie et l'accumulation d'or et d'argent ne se traduit aucunement en croissance économique. B.Le mercantilisme français (ou le colbertisme) 1. [...]

[...] Colbert va alors prendre des mesures protectionnistes : Le relèvement des droits de douane Cette mesure, maîtresse au sein d'une politique protectionniste, a eu des résultats positifs sur le territoire français bien qu'elle ai eu pour inconvénient de susciter des répliques chez les partenaires étranger . Les compagnies à charte Pour Richelieu, le grand commerce international ne concerne pas les particuliers, mais des compagnies »protégées par le roi, qui regrouperaient l'ensemble des capitaux et les bonnes volontés. Cependant, ces compagnies crées par Richelieu ont toutes sombré. Colbert décide alors de prendre les choses en mains et de fournir à chaque compagnie des capitaux, des directeurs, des règlements et les surveille très étroitement. [...]