La crise de 1929 aux Etats-Unis et les conséquences dramatiques qui s'en sont suivies ont conduit J.M KEYNES (1883-1946), économiste anglais de l'école de Cambridge , a substituer à la théorie néoclassique du chômage, jugée inefficace dans la gestion de la crise, une nouvelle théorie.
Ainsi son ouvrage, La Théorie Générale de l'emploi, de l'intérêt et de la monnaie, se présente comme une rupture par rapport aux classiques sur ces 3 points.
[...] Une nouvelle pratique économique mais une portée qui peut être relativisée. Une révolution relative ? - les thèses précédentes - les thèses parallèles - un aspect conservateur à coté de Marx et Schumpeter. Les thèses précédentes Keynes lui-même se revendique de ses prédécesseurs, des auteurs préclassiques et classiques du XVII° et XVIII° siècle: Le mercantiliste anglais Petty affirmait qu'une baisse du taux d'intérêt permettait une relance de l‘investissement et de l'activité économique. Malthus fut un précurseur dans la remise en cause de la théorie quantitative de la monnaie. [...]
[...] remise en cause de la loi des débouchés Récapitulatif des ruptures keynésiennes. II. Une nouvelle pratique économique mais une portée qui peut être relativisée. Les politiques économiques d'inspiration keynesienne Enjeu: relancer la demande effective. Nouvel acteur essentiel : L'État. - politique monétaire - politique budgétaire Politique monétaire BUT: Relancer la demande globale. L'augmentation de la masse monétaire fait baisser les taux d'intérêt. Ainsi, la diminution des taux d'intérêt permet une augmentation de l'investissement donc une augmentation du revenu national ; d'où l'intérêt du multiplicateur d'investissement. [...]
[...] Pour Schumpeter, l'innovation modifie l'organisation entière de l'activité économique. Keynes n'envisage pas de faillite du capitalisme, ce dernier est posé comme système naturel. En cela, Keynes reste proche du courant néoclassique CONCLUSION La Théorie Générale constitue une révolution dans l'étude économique (jusque là dominée par la pensée dite classique sur le fond et sur la forme, d'autant plus que les théories keynésiennes ne sont pas restées au stade d'idées mais se sont vues consacrées par leur mise en pratique après 1945 (politiques plus interventionnistes qu'auparavant). [...]
[...] La variation des revenus provoque une variation de consommation qui vient amplifier l'effet initial de l'investissement. Notion du chômage involontaire. La demande de travail dépend du salaire réel alors que l'offre de travail dépend du salaire nominal. Les salaires réels dépendent des salaires nominaux et des prix. Les prix servent de variable d'ajustement. Donc: le niveau d'emploi est fixé par l'employeur D'où l'existence d'un chômage involontaire. La question du statut de la monnaie. Keynes défend l'idée selon laquelle la monnaie influe sur l'économie réelle. [...]
[...] : La demande de monnaie incertitude de chaque agent quant à l'avenir; La Macroéconomie contre la microéconomie Microéconomie : raisonnement au niveau individuel Pour les classiques le comportement collectif = somme des comportements individuels Keynes base sa démarche sur les groupes d'agents dans la comptabilité nationale. Cf. phénomène du No bridge I. La Théorie générale: triple rupture avec les classiques . Triple rupture thématique - Une approche fondée sur le circuit. - Notion du chômage involontaire. - La question du statut de la monnaie. [...]
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