Processus de production, économie concurrentielle, Samuel Bowles, approche walrasienne, minimisation des coûts, ensemble d'échanges, approche néo-hobbesienne, problèmes de coordination des tâches, approche marxienne, capitalisme, pouvoir coercitif
Le processus de production dans une économie concurrentielle a été considéré de trois manières différentes. La première est l'approche walrasienne, qui le comprend comme «un ensemble de relations entrée-sortie sélectionnées parmi un ensemble de technologies réalisables par un processus de minimisation des coûts par rapport à des prix déterminés par le marché», le processus de production n'est donc qu'un ensemble d'échanges.
[...] Comme c'est le cas dans la plupart des conflits, ce conflit entre les employeurs et les employés qui se produit à l'intérieur des entreprises capitalistes n'est pas non plus un jeu à somme nulle, car le conflit concernant le niveau d'effort auquel les travailleurs effectuent leur travail n'implique pas que l'employeur et les travailleurs n'ont pas un intérêt commun dans la survie de l'entreprise, ou que, s'ils étaient laissés à eux-mêmes, les travailleurs choisiraient de ne faire aucun effort. Dans certaines circonstances économiques, politiques et sociales, le pouvoir coercitif ou le pouvoir de coercition des employeurs peut être si grand qu'il leur permet de faire travailler leurs employés plus longtemps ou d'extraire plus d'efforts de leurs employés que ceux qu'ils auraient engagés. En d'autres termes, dans ces circonstances, les employeurs peuvent tirer une partie de leurs bénéfices du vol de salaire. [...]
[...] The Production Process in a Competitive Economy: Walrasian, Neo-Hobbesian, and Marxian Models — Samuel Bowles (1985) — Trois points de vue sur le processus de production dans une économie concurrentielle I. Le point de vue walrasien Le processus de production dans une économie concurrentielle a été considéré de trois manières différentes. La première est l'approche walrasienne, qui le comprend comme « un ensemble de relations entrée-sortie sélectionnées parmi un ensemble de technologies réalisables par un processus de minimisation des coûts par rapport à des prix déterminés par le marché », le processus de production n'est donc qu'un ensemble d'échanges. [...]
[...] Une entreprise d'État ou une entreprise ouvrière doit faire face aux mêmes problèmes de coordination des tâches qu'une entreprise privée ou capitaliste. L'un de ces problèmes de coordination consiste à essayer d'éviter ou de combattre le risque de dérobade, l'incitation que chaque travailleur a à poursuivre son intérêt personnel particulier, ce qui l'amène (dans un environnement aussi interdépendant que le processus de production sociale typique des entreprises modernes) à ne pas effectuer la tâche commandée ou à ne pas l'effectuer avec le niveau d'effort nécessaire, de sorte que les autres travailleurs ne peuvent pas effectuer leurs tâches de manière appropriée, avec pour conséquence inévitable l'inefficacité dans la réalisation des niveaux de production souhaités. [...]
[...] Ce troisième point de vue, que Bowles appelle marxien, est dû au fait que, dans une économie de marché ou capitaliste, il faut distinguer, comme le fait d'abord Marx, le travail et la force de travail. Les travailleurs ne vendent pas leur travail ou leur force de travail à un employeur, mais leur force de travail ou leur capacité à effectuer un travail. Ensuite, chaque employeur doit faire face au problème de l'extraction du travail de la force de travail qu'il a acquise. [...]
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