L'opposition entre Keynes et Hayek est une preuve supplémentaire que la science économique appartient aux sciences sociales. Jusqu'à présent il existe des partisans pour chaque théorie. Cependant, cette opposition ne se situe pas sur tous les points. A bien des égards, il existe un socle commun qui témoigne d'une affinité conceptuelle. En ce qui concerne la théorie des cycles, il est intéressant de constater que l'origine de l'opposition relève plus de la normativité (Steele évoquera une origine philosophique tandis que Dostaler parlera de conceptions éthiques et politiques différentes) que de l'analyse des faits (...)
[...] For it is a high rate of investment which must necessarily but definition be associated with a high rate of increment of increment of accumulated wealth p 246 vol I CONCLUSION Pour Hayek, il existe une portion de la production totale à consommer tandis que l'autre est à investir. Tant que ce rapport est respecté, il n'y aura jamais de crise. Cependant dés qu'on y déroge, grâce au concours du crédit, l'économie devient perturbée et les fluctuations doivent être perçues comme des efforts en vue de rétablir l'équilibre. [...]
[...] Pour les productivistes, l'intérêt est comme un revenu net perpétuellement généré par un capital abstrait temporairement incarné dans certaines parties du capital physique. Il s'apparente aux fruits produits par un arbre, un revenu dérivé. Pour les autres, l'intérêt exprime le phénomène universel de la préférence temporelle et émergera par conséquent inévitablement aussi dans une économie d'échange pur sans production ni monnaie. La nature du taux d'intérêt Pour Hayek[54], le taux d'intérêt est un phénomène réel. Il est le prix qui résulte de la confrontation de l'offre et de la demande dans le marché des fonds prêtables. [...]
[...] Ainsi allons nous écouter avec un vif et neutre[10] intérêt et une attention d'autant plus suivie ce que chacun d'entre eux tient à nous dire sur sa manière de concevoir l'économie, dont il nous promet de faire l'exploration jusqu'aux racines dernières. Pour cette raison, ce travail vaut les efforts qu'il exige de nous. La première pomme de discorde entre ces auteurs est sans conteste la crise des années 30. Il s'agit d'une grave crise sans précédent qui secoua l'Amérique avant de se propager dans le reste des pays à économie de marché par le biais d'une surproduction accompagnée d'un niveau de chômage d'une très grande acuité. [...]
[...] Dés lors que cette somme n'est pas nulle, les prix etant differemment infectés par la nouvelle impulsion monétaire, il s'en suit une modification obligatoire des prix relatifs et donc de la structure de la production Le Darwinisme chez Hayek Dans son analyse des sociétés, Marx a élaboré le matérialisme historique en tant que théorie générale de l'évolution sociale. Celle-ci a une forte saveur de sélection naturelle. Cependant cette caractéristique disparaît lors de la période de transition du capitalisme vers le socialisme : l'homme ne devra plus subir les lois de la nature. Il devra s'en émanciper afin de mettre en place un système social plus à même de favoriser son épanouissement. [...]
[...] Elles sont dangereuses et irresponsables. Il fut chargé par Robbins de passer en revue le Treatise afin d'en montrer l'inconsistance. En résumé, il lui reprochait d'avoir élaboré une théorie macroéconomique sans fondement microéconomique, l'absence d'une théorie du capital, la non élucidation du rôle du taux d'intérêt dans la relation entre épargne et investissement et le recours aux agrégats : in particular Hayek's critic of Keynes capital theory implies that Keynes' framework in the treatise is totally without micro foundations since it focuses on the functional relation between aggregates. [...]
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