Cours de licence 2 AES retraçant l'Histoire des courants et de la pensée économique depuis Aristote à nos jours. Nous allons nous situer d'abord dans la Grèce ancienne, la Grèce ancienne qui connaît au cours des 6ème et 5ème siècle avant JC un grand essor de l'économie marchande. Un vaste débat s'ouvre à Athènes au 5ème et 4ème siècle avant JC dominé par des projets d'organisation sociale de la cité tels qu'ils ont pu être présentés par Platon et Aristote. Nous verrons donc ici comment Aristote a été conduit à proposer les fondements d'une analyse économique. Puis, nous nous situerons dans l'Europe médiévale à partir de la fin du 11ème siècle. Au début de cette période se produit en effet un nouvel essor marchand qui fait suite à une très longue période de régression économique. Ce nouvel essor contraint l'Eglise, institution dominante à l'époque à prendre position. L'Eglise confira se travail à Saint Thomas d'Aquin au 13ème siècle. Cette introduction comportera deux sections, une sur la Grèce ancienne avec Aristote et l'autre sur l'Europe médiévale avec Saint Thomas d'Aquin.
[...] Les mercantilistes préconisent trois types de mesure. Premièrement, l'Etat doit restreindre voir interdire les exportations de produits bruts et de matière première afin d'en réserver l'usage aux manufactures nationales. Ensuite, l'Etat doit restreindre les importations de produits manufacturés pour permettre de protéger les manufactures nationales. Enfin, l'Etat doit favoriser le développement des exportations de produits manufacturés. Les mercantilistes développent un point très moderne, c'est la recherche des débouchés extérieurs qui stimulent la production industrielle et l'emploi. Les mercantilistes ont donc orienté pour la première fois la recherche des conditions favorables à la croissance vers des questions spécifiquement économiques. [...]
[...] L'inflation provoque un arrêt de la croissance des salaires réels. La progression des salaires parvient tout juste à compenser la hausse du coût de la vie. Malgré l'augmentation régulière de la population salariée, la part des salaires n'a pratiquement pas varié à travers toute cette période. Au contraire, la hausse des profits prend des proportions exceptionnelles. Entre 1894 et 1913, la hausse des dividendes progresse de 62%. De même, les émissions d'actions et d'obligations industrielles triplent au cours de la période. [...]
[...] Mais avant, l'économie de la France va traverser une crise économique grave avec la révolution française. La révolution française, une crise économique Tout au long du 18ème siècle, la France a connu une période de croissance économique. Entre 1700 et 1790, la production industrielle et artisanale a connu un accroissement constant. Pendant tout le 18ème, la croissance de la France n'a pas été inférieure à celle de l'Angleterre. À la fin de l'ancien régime, l'industrie moderne amorce donc en France une percée visible caractéristique d'un véritable frémissement industriel. [...]
[...] Paris et l'Alsace sont les principaux centres de construction mécanique. La croissance est désormais fondée sur les progrès de la productivité. Grâce à la vapeur, les équipements deviennent beaucoup plus productifs. Il se produit alors une accélération des gains de productivité du travail. L'accroissement de l'emploi industriel s'est ralentit, sa part dans la population active est stabilisée. Au contraire, la formation de capital fait un bon en avant. Le taux d'investissement le plus élevé de tout le siècle est atteint vers 1860. [...]
[...] Toutefois, la France qui n'a pas la maîtrise des océans est plus vulnérable et son commerce extérieur est fragilisé en temps de guerre. Malgré cette réserve, à la fin du 18ème siècle, la France fait jeu égal avec l'Angleterre. La Grande-Bretagne est d'ailleurs le seul pays à rivaliser avec la France car à la fin du 18ème, le commerce extérieur français a dépassé celui des autres pays européens. La France devance l'Allemagne, la Russie, l'Espagne avec un montant total du commerce extérieur supérieur. Le degré d'ouverture de l'économie française Jusqu'en 1750, on note un accroissement du degré d'ouverture de l'économie française. [...]
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