Si l'économie à pendant longtemps ignoré les concepts de croyances et de connaissance, elle tend néanmoins aujourd'hui à se rattraper. Le développement de théories telle que la théorie des jeux a permis diverses applications qui sont encore utilisée de nos jours. Utilisant les acceptions de l'économie cognitive, elle concentre ainsi une part importante de la recherche en économie menée actuellement. C'est dans cette mesure, qu'il est pleinement légitime de s'interroger sur les développements ce cette discipline.
Nous avons souligné au cours de ce mémoire une définition possible de l'économie cognitive, nous en avons tiré les enjeux principaux, et les dilemmes que nous avons mis en avant sont d'autant d'occasions de souligner certaines alternatives majeures. Cependant, notre préoccupation principale eut pour but de souligner tout le parti que pourraient retirer les économistes s'ils s'inspiraient davantage d'un certain nombre de travaux accomplis dans le champ de l'économie cognitive et dont pourrait résulter un réel renouvellement des approches qu'ils utilisent.
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[...] Il est également maximisateur, ce qui signifie qu'il recherche le maximum de satisfaction ou de gain pour le minimum de peine, de dépenses, de sacrifices (l'entrepreneur s'efforce d'utiliser ses ressources le mieux possible afin de rendre son profit maximal). Finalement, l'homo oeconomicus s'avère intéressé, mais pas uniquement par l'argent (il peut préférer tout sacrifier à la défense de son honneur par exemple), et égoïste (ce qui peut le conduire a adopter un comportement altruiste pour donner aux autres une bonne image de lui-même). Russell, Human Knowledge , II, p Les deux auteurs considèrent en effet l'histoire des sociétés comme une succession de stades intellectuels progressant vers une connaissance absolue. [...]
[...] Une fois mises en activité, les routines déterminent le comportement global du système étudié. Les règles, les procédures, les descriptions de tâches sont autant d'instruments de représentation et de structuration implicite des conduites qui ne sont non plus pas considérés comme faisant partie de l'ordre de la manipulation de symboles. PARTIE 2 La Théorie des Jeux Chapitre 1 : Concepts et définitions Alors que nous abordons enfin la partie concernant la théorie des jeux, notre premier chapitre aura pour vœux de retracer dans un premier temps l'histoire de cette discipline, afin d'en faire ressortir par la suite les idées de bases et en définir les termes principaux. [...]
[...] Cette explication n'est donc pas suffisante pour permettre de prévoir le futur comportement des autres individus. D'où la nécessité d'introduire deux notions nouvelles dans sa démarche explicative de l'action humaine : le rôle de l'expérience, et la nécessité de partage des croyances individuelles. Le partage des croyances individuelles Selon Von Mises, l'Homme est un être fondamentalement social. Par conséquent, ses choix sont sans cesse influencés par le contexte socio- culturel dans lequel il baigne, et la notion de partage de croyances individuelles prend alors toute son ampleur. [...]
[...] De plus, au cours des développements des modèles, il peut apparaître des équilibres sous optimaux ou multiples, sans que l'on puisse choisir entre ceux-ci. En définitive, même si le caractère simpliste des représentations du monde en théorie des jeux ne se juxtapose pas totalement avec la configuration complexe de l'analyse cognitive, ses avancées ont néanmoins permis d'intégrer pleinement les concepts de croyances, autrefois délaissés par l'économie traditionnelle, et de préserver, par la même, leur notoriété, pleinement justifiée. Bibliographie K. Arrow (1959), Towards a theory of price adjustment, in Abramovitz, The Allocation of Economic Resources, Stanford University Press. [...]
[...] Grands principes en fonction de l'état du monde Jeux à information complète et parfaite Lorsque les joueurs jouent de manière consécutive, la meilleure représentation que l'on puisse faire d'un jeu est un arbre (dit arbre de Kuhn). le sommet sera coup initial du joueur et les branches représenterons l'ensemble des actions possibles. Les branches aboutissent à des nœuds représentant le moment où le joueur B fait son choix, ces nœuds formant autant de sous-jeux. A chaque issue est associée un vecteur de gains avec a le gain du premier joueur et b celui du second. [...]
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