La croissance est un long processus de développement et d'interactions : c'est un processus cumulatif (progrès de la productivité). La croissance est un processus cumulatif d'interactions qui se traduit par la hausse continuelle de la productivité.
Schumpeter (1883-1950) écrit Théorie du développement économique en 1912. En 1919, il est nommé ministre des Finances d'Autriche puis professeur à Harvard. Il a écrit Business cycles (1939) et Capitalisme, socialisme et démocratie (1942).
Il se démarque de Marx et des néoclassiques. Il s'inspire de la théorie marxiste de l'accumulation (baisse tendancielle du taux de profit), mais montre que le taux de profit n'est pas obligé de fléchir à long terme : pour lui, la concurrence est la force d'impulsion qui pousse au dépassement (il fait un clivage entre entrepreneur et capitaliste, ce que Marx n'avait pas fait). Quand nous traitons du capitalisme, nous avons affaire à un processus d'évolution (il faut analyser la destruction et la création, non pas seulement la gestion des structures). L'impulsion fondamentale qui maintient tout système capitaliste est « tout ce qui est créé par l'initiative capitaliste (interne) » (nouveaux objets, nouvelles méthodes, nouveaux produits). « Toute entreprise doit, bon gré mal gré, s'y adapter ».
[...] L'équilibre sur le marché des biens : la frontière des prix des facteurs traduit l'existence d'une relation inverse entre taux de salaire réel et marge de profit ; elle définit la répartition du revenu national entre salaire et profit. Soit sc la proportion des profits épargnée par les investisseurs. L'égalité de l'épargne et de l'investissement s'écrit alors : investissement = sc * profit. Cette équation est appelée équation de Cambridge qui établit un lien entre les grandeurs réelles et les grandeurs monétaires. [...]
[...] Marshall distingue économies internes et externes : pour lui, les économies externes sont liées au développement de la branche. Mais cela tend à dépasser l'équilibre partiel, ce que Young va analyser. Section 2 Pour Smith, la division du travail dépend de la taille du marché. Young considère que son analyse est une simple variation de ce théorème, l'un des plus éclairants de la science économique. Pour Smith, les gains de productivité proviennent de la division du travail ; mais il prend en compte uniquement la division du travail à l'intérieur de l'entreprise. [...]
[...] La path-dependance provient de mécanismes à rendements croissants qui confirment la direction prise une fois que l'on est sur un sentier donné. La path-dependance est bien la clé d'une compréhension analytique du changement économique de long terme La croissance économique reste un processus trop lié à l'Histoire pour que l'on puisse s'en tenir à une vision purement mécaniste de ce processus. La vision de North est bien plus qu'un aperçu de base Conclusion C'est Kuznets qui finalement synthétise la définition de la croissance : Une augmentation à long terme de la capacité d'offrir une diversité croissante de biens, cette capacité croissante étant fondée sur le progrès de la technologie et les ajustements institutionnels et idéologiques qu'elle demande Récemment, Nicolas Stern nous donne les six déterminants selon lui de la croissance économique : accumulation du capital, le K humain, la recherche, le développement et l'innovation, mais aussi le management, l'organisation, les infrastructures. [...]
[...] Ils traitent, comme von Neumann, d'une économie à n biens. Ils éclairent considérablement le traitement du capital physique en prenant en compte sa détérioration : le modèle de Léontieff considère que les consommations intermédiaires sont intégralement détruites dans le processus de production ; d'autres modèles considèrent qu'un stock existant en début de période subit une détérioration à taux constant. Pour maintenir la croissance, il faudra prélever cette détérioration sur le montant total de la production (cas du modèle à deux biens). [...]
[...] Ce dont Morishima se plaint, c'est que Hicks soit passé de la première conception à la seconde qui dit : certains modèles n'ont plus les pieds sur terre Kaldor : de la fonction de progrès technique à la causalité cumulative Kaldor est un grand théoricien, mais surtout un personnage politique important : il cherche à rendre la répartition des revenus la plus égalitaire que possible et est pour cela souvent considéré comme socialiste. Il réalisera avec Robinson et Richard Kahn la théorie postkeynésienne de la croissance et de la répartition. Il élabore en 1972 une synthèse dévastatrice de la théorie néoclassique de la croissance. [...]
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