Vaut-il mieux avoir plus ou moins d’offreurs sur un marché ?

Résumé du document

- Un grand nombre d'offreurs : le prix est homogène, ainsi que la qualité des biens offerts.
- Tous les offreurs produisent à peu près avec une même technologie.
- Tous les offreurs et demandeurs sont parfaitement informés. L'information est gratuite, et le client peut faire des choix rationnels qualité/prix.

Extraits

[...] Irrationnel : Les produits sont rarement homogènes et les entreprises ont toujours intérêt à différencier leurs produits. Pas de concurrence possible fait la même chose. D'où les investissements en recherche et développement. Quelle serait la rationalité d'une entreprise qui a dépensé énormément en R&D pour ensuite finalement s'entendre avec un concurrent ? Exemple : BOEING/AIRBUS. Enfin, s'il y a sur un marché un grand nombre d'offreurs, aucun n'aura une part de marché suffisante, sauf peut-être un seul, pour rentabiliser ses coûts fixes. [...]

[...] Elle n'est pas vraiment gratuite non plus. Le futur est incertain, imprévisible, on ne sait pas parfaitement ce qu'il va se passer demain, l'information ne peut donc pas être parfaite. Enfin, le monde est complexe, et chaque décision peut avoir des répercussions sur d'autres. Si les entreprises se font concurrence, c'est pour avoir l'avantage, en ayant les bonnes informations au bon moment Seconde hypothèse : Un petit nombre d'offreurs pour une meilleure concurrence : Les adversaires s'identifient bien entre eux. [...]

[...] Vaut-il mieux avoir plus ou moins d'offreurs sur un marché ? 1. Première hypothèse, il y a un grand nombre d'offreurs : Un grand nombre d'offreurs : le prix est homogène, ainsi que la qualité des biens offerts. Tous les offreurs produisent à peu près avec une même technologie. Tous les offreurs et demandeurs sont parfaitement informés. L'information est gratuite, et le client peut faire des choix rationnels qualité/prix. Limites : Le grand nombre d'offreurs : cela ne permet pas aux entreprises de bien se connaître, de bien s'identifier dans la concurrence. [...]

[...] Si le nombre d'offreurs devient plus petit, il existe un risque d'entente (collusion), dont le but est de se partager le marché ou proposer un prix de concurrence (exemple des opérateurs téléphoniques. Faux, en partie. Les ententes sont des exceptions, non la règle. En effet, les ententes s'avèrent dans un nombreux cas instable [temporaire] et irrationnel : Instable : Une entente sur un marché où le produit est strictement similaire [pétrole] aurait pour objectif de fixer un prix de monopole, de réservation [prix au-delà duquel les acheteurs se tournent vers un autre offreur]. Les 2 entreprises se partageraient un monopole donc. [...]