A partir d'un exemple ancien (16e siècle) : quelles furent les conséquences d'un afflux de métaux précieux vers l'Europe ?
- Vision keynésienne : l'afflux de métaux précieux permet d'enrichir l'économie, et permet d'accroitre la demande.
- Vision classique : ça fait augmenter les prix, et crée de l'inflation.
La question aujourd'hui : une politique expansionniste relance-t-elle l'activité ou augmente-t-elle les prix ?
- Pour les classiques : elle augmente les prix
- Pour les keynésiens : elle relance l'économie
- Pour les monétaristes (école de Chicago, avec à sa tête Friedman) les 2 mais la croissance obtenue à court terme sera rattrapée par les prix à long terme.
[...] En effet, leur revenu permanent n'est que peu affecté par une mesure ponctuelle. Le nombre de transactions n'augmente pas (ou peu). La hausse des prix ne se produit pas. Donc à court terme : pas d'inflation, et politique efficace par une sorte de raisonnement keynesien sur le long terme. Raisonnement sur le long terme : La politique monétaire réduit instantanément) le taux d'intérêt. Après un laps de temps l'investissement va donc être relancé. La demande de monnaie repart à la hausse. [...]
[...] Les deux motifs fond dépendre la demande de monnaie du revenu : M1 = L1(Y). La part du revenu détenu pour ces motifs dépend de la propension à consommer ; le reste est détenu sous forme d'épargne. (cf Y = C + 2 Le motif de spéculation Même si les agents préfèrent la liquidité offerte par les encaisses, ils veulent aussi profiter du taux d'intérêt offert sur les titres (moins liquide, mais rémunéré) L'épargne est donc conservée sous deux formes : l'encaisse monétaire et titres financiers. [...]
[...] Le rôle de la politique monétaire dans ces conditions pour les classiques : Il n'y a qu'un seul objectif, lutter contre l'inflation en assignant à la politique monétaire exclusivement cet objectif de stabilité des prix. Par exemple dans les statuts de la BCE (traité de Maastricht). L'analyse keynésienne Résultat obtenu : la monnaie n'est pas neutre, elle agit sur la croissance La monnaie peut faire augmenter Y. Les keynésiens contestent les deux résultats classiques : - La politique monétaire n'augmente pas les prix - Elle peut agir sur la croissance la sphère réelle) Ils démontrent ces contestations par deux méthodes : - L'extension de l'analyse des comportements de demande de monnaie par rapport aux classiques - Prise en compte du rôle du taux d'intérêt qui permet le passage sphère monétaire/ sphère réelle. [...]
[...] Ainsi, les agents achètent des titres tant que leur prix est bas en anticipant qu'il va prochainement remonter. Ils transforment donc leurs encaisses en titres, rendant nulle la demande de liquidités La rencontre O/D détermine le tx d'i d'équilibre qui augmente ou diminue notamment en fct des variations de l'offre. Graphique Cas particuliers : La zone de préférence absolue pour les titres Si l'offre de monnaie baisse trop, elle bute sur la partie verticale Les agents considèrent ce taux d'i maximal Ils achètent des titres et se débarre de leurs encaisses, faisant re- diminuer le taux d'i. [...]
[...] Conclusion générale du chapitre : quel effet de la politique monétaire ? - Ecole classique : inefficace sur et nuisible, car augmente P. (idem pour la politique budgétaire) - Ecole keynésienne : efficace (mais moins que le sera la politique budgétaire) - Ecole monétariste : efficace à court terme, mais inefficace et nuisible à long terme (politique budgétaire : idem) * Elle doit seulement être utilisée pour maitriser l'inflation. * Et pour veiller à ce que la quantité de liquidités dans l'économie reste stable. [...]
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