Les théories du développement s'attachent aux changements dans la vie des individus, dans les structures de production, de consommation, de fonctionnement des institutions, etc.
Le développement correspond à la transformation des structures démographiques, économiques, politiques et sociales qui accompagne généralement la croissance.
Le développement est difficilement mesurable. Certains indicateurs ont été mis au point pour refléter le niveau de développement des pays :
- indicateur du niveau de vie (PNB/hab ou PIB-PPA),
- indicateurs structurels (répartition des activités primaires agricoles, secondaires industrielles et tertiaires de service),
- indicateurs de qualité de vie (espérance de vie, taux de mortalité infantile, taux d'alphabétisation ou encore l'indice de développement humain mis en place par le Programme des Nations Unies pour le Développement ou PNUD).
[...] La plupart de ces théories reposent sur l'industrialisation. La Banque mondiale s'est appuyée sur ces analyses en demandant aux gouvernements des pays du Tiers monde d'élaborer des projets d'investissement comme condition pour obtenir une aide. Mais, les analyses plus récentes proposent le développement d'une agriculture plus moderne Les approches hétérodoxes du développement Elles mettent en cause le système capitaliste pour expliquer le sous- développement. Ces théories opposent les pays du centre (capitalistes, aux structures de production modernes et homogènes aux pays de la périphérie (pays sous-développés, aux structures de production hétérogènes par la coexistence de secteurs archaïques et modernes). [...]
[...] Le dualisme pour Lewis est une étape du développement. L'approche de Nurske&Myrdal : théories du cercle vicieux et des causalités circulaires cumulatives Pour Nurske, le dualisme est un facteur de blocage car les secteurs les moins dynamiques de l'économie freinent les secteurs qui pourraient être dynamiques car la taille du marché est faible. Selon Nurske, la croissance repose sur un effort minimum d'investissement, pour arriver à une croissance auto-entretenue. Dans les approches de Nurske et Myrdal, par un mécanisme de cercles vicieux ou de causalités circulaires, la faiblesse de l'épargne (“pénurie d'épargne”) ne permet pas d'accumuler du capital. [...]
[...] Il faut encourager les investissements pour développer les moyens de production et permettre davantage de débouchés. Approches néoclassiques vs approches réformistes (années 80) Des théories d'obédience néoclassiques proposent un développement par l'ouverture de l'économie et l'intégration du pays dans l'économie internationale. Ces théories ont orienté les politiques de développement de la Banque Mondiale et du FMI, dans les années 80. En 1979, le programme de la Banque mondiale proposait des prêts d'ajustement structurels à de nombreux pays d'Afrique subsaharienne pour soutenir leurs réformes structurelles, s'ils acceptaient de prendre des mesures pour augmenter l'offre. [...]
[...] D'après le rapport mondial sur le développement humain de 1990, on peut relever trois dimensions du développement : - le développement économique : selon François Perroux, le développement est la " combinaison des changements mentaux et sociaux d'une population qui la rend apte à accroître cumulativement et durablement son produit réel global " - le développement économique et social ou développement humain : selon le PNUD, le développement humain est " le processus qui conduit à l'élargissement de l'éventail des possibilités offertes aux individus" - le développement durable (davantage environnemental et éthique) : selon le rapport Brundtland de 1987, le développement soutenable est " le développement qui répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures à répondre aux leurs Approches théoriques du développement L'expression “économie du développement” est récente et a été utilisée pour la première fois en 1943 par Paul Rosenstein-Rodan. Mais les théories économiques du développement ne sont développées qu'après la Seconde Guerre mondiale, à la fin des années 50. [...]
[...] Les économistes ont présenté différents modèles de développement. On distingue trois types d'approches différentes du développement Les approches orthodoxes L'approche de Rostow : la théorie des étapes de la croissance (années 50) Pour Rostow, le développement est un processus historique linéaire. Les sociétés économiques connaissent cinq phases d'expansion : la tradition, la transition, le décollage ou take off, la maturité et la consommation intensive. La problématique du développement concerne la troisième phase de cette expansion économique. Le décollage est permis par un fort investissement qui permet de déclencher le processus de croissance économique. [...]
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