Adam Smith dans « La richesse des Nations » en 1776.
Ce grand économiste anglais (1723 – 1790) est considéré comme le père de l'école libérale.
Le principe de la main invisible semble être le fondement de toutes ses théories. Il permet d'expliquer le rôle central du « marché » dans l'économie capitaliste.
La Révolution industrielle en Angleterre a permis à Smith d'analyser les effets du capitalisme et de l'économie de marché.
L'année 1776 est plus particulièrement marquée par la déclaration d'indépendance des Etats-Unis. Ce contexte historique est très significatif : à la liberté politique des Etats-Unis va répondre la doctrine de Smith qui prône l'émancipation de l'économie par rapport aux formes d'interventions classiques telles celle des seigneurs ou du roi. Smith défend l'idée que l'intervention de l'État dans le marché ne peut être que néfaste. Les notions de liberté économique et de liberté du marché sont nées.
[...] En effet, le mécanisme du marché, véritable main invisible permet de transformer la recherche du profit individuel en utilité collective. En recherchant son enrichissement personnel, chaque individu contribue indirectement à accroître la richesse de la collectivité et donc à assurer le bien être de tous. C'est le marché qui par ses mécanismes d'autorégulation, de retour à l'équilibre, constitue une véritable main invisible qui oriente l'économie de manière plus efficiente que toute intervention autoritaire d'un Etat. Mécanisme du marché Quels sont ces mécanismes de marché qui opèrent de manière si efficaces ? [...]
[...] Le principe de la main invisible semble être le fondement de toutes ses théories. Il permet d'expliquer le rôle central du marché dans l'économie capitaliste. Contexte historique La Révolution industrielle en Angleterre a permis à Smith d'analyser les effets du capitalisme et de l'économie de marché. L'année 1776 est plus particulièrement marquée par la déclaration d'indépendance des Etats-Unis. Ce contexte historique est très significatif : à la liberté politique des Etats-Unis va répondre la doctrine de Smith qui prône l'émancipation de l'économie par rapport aux formes d'interventions classiques telles celle des seigneurs ou du roi. [...]
[...] ( La théorie suppose l'absence d'externalités positives ou négatives. Les externalités ne peuvent être tout à fait absentes, par exemple, les usines ne sont la plupart du temps pas assez réglementées pour éviter un minimum de pollution. Le rôle de l'État ne peut donc être réduit à néant. Celui-ci doit en effet tenter d'améliorer, si ce n'est de régler, les imperfections précédentes. De surcroît, l'Etat est indispensable pour assurer le maintien de la sécurité (police, justice). Etat gendarme - Portee - Smith a inspiré la plupart des économistes modernes qu'ils soient défenseurs du capitalisme ou non. [...]
[...] Enfin, la concurrence non régulée peut entraîner une baisse des coûts moyens à long terme, lorsqu'une entreprise réalise un profit sur le marché, elle va tendre à améliorer ses capacités de production et, comme nous l'avons vu précédemment, de nouveaux producteurs seront attirés sur le marché. Par conséquent, à plus long terme, l'offre se déplacera vers la droite. Suite à ce déplacement, pour une demande donnée, le prix aura tendance à baisser, faisant de ce fait baisser les profits jusqu'à leur disparition. Ce fait incite les producteurs à toujours chercher la baisse des coûts de production pour rétablir du profit. [...]
[...] Bien entendu, les marchés internationaux sont également concernés. Ainsi, dans une économie de marché, la concurrence non régulée donnera de meilleurs résultats que si elle est gérée par l'intervention de l'État. Elle permettra d'accroître la production (la croissance), d'améliorer la répartition des richesses et donc d'augmenter le niveau de vie de la société. De là, le postulat que l'intervention de l'État est inutile puisque tout se régule automatiquement. Limites La main invisible n'opère efficacement que si certaines conditions sont remplies : ( Le marché doit être un marché de concurrence parfaite : très grand nombre de vendeurs et d'acheteurs (atomicité), homogénéité du produit échangé, libre entrée sur le marché et information parfaite de tous les acteurs (transparence) Or, la concurrence parfaite est rare en pratique : existence de monopoles (ou oligopoles) qui éliminent certaines entreprises du marché et pèsent sur le prix des biens. [...]
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