Gary Becker considère que l'individu dispose d'un certain stock de connaissances, expériences, savoir-faire, qui constituent donc un capital, qu'il va cultiver par des investissements comme l'éducation et la formation professionnelle. Par un choix personnel, l'être humain décide d'investir ou non, de manière à augmenter son capital ou à le laisser s'user. L'individu prend soin de son capital, comme quand il investit pour aller chez le médecin et donc préserver sa santé.
Ceci s'inscrit bien dans l'économie comme science des choix. Il y a un coût d'opportunité : l'individu fait en arbitrage entre la possibilité d'entrer dans la vie active et donc de recevoir un salaire régulier et la possibilité de poursuivre ses études et donc d'engager les frais qui accompagnent cette décision, en sachant qu'un niveau d'études plus élevé lui donnera plus de qualifications et donc sans doute un travail mieux rémunéré dans l'avenir. Il investit de façon à augmenter sa productivité future et ses revenus.
[...] On se doute bien que, dans la réalité, une multitude de facteurs peuvent permettre à un individu A moins bien formé qu'un individu B de cependant gagner un meilleur salaire. La théorie du signal de Michael Spence (1973) remet en cause la théorie de Becker en affirmant que les capacités ne s'améliorent pas avec les études. La qualification ne sert que de signal pour engendrer une sélection : il refuse donc de considérer l'individu comme un capital qui peut s'améliorer. [...]
[...] Cette théorie met en valeur le rôle de l'éducation dans la rémunération future de l'individu et donc l'importance de la formation, même si cela peut paraître évident. Les inégalités salariales résultent des inégalités en capital humain. Gary Becker est le premier à faire de la formation un investissement normal Ceci explique ainsi pourquoi l'État devrait encourager ceux qui n'en ont pas les moyens financiers mais les capacités intellectuelles à financer leur formation, par le système des bourses, sachant que le but de l'État sera de former un maximum de personnes capables de gagner le meilleur salaire et donc de participer à l'économie du pays. [...]
[...] L'individu prend soin de son capital, comme quand il investit pour aller chez le médecin et donc préserver sa santé. Ceci s'inscrit bien dans l'économie comme science des choix. Il y a un coût d'opportunité : l'individu fait en arbitrage entre la possibilité d'entrer dans la vie active et donc de recevoir un salaire régulier et la possibilité de poursuivre ses études et donc d'engager les frais qui accompagnent cette décision, en sachant qu'un niveau d'études plus élevé lui donnera plus de qualifications et donc sans doute un travail mieux rémunéré dans l'avenir. [...]
[...] La théorie économique du capital humain de Gary Becker Qui est Gary Becker ? Gary Becker est un économiste américain. Né en 1930, il étudie à Princeton, puis à Chicago où il est l'élève de Milton Friedman. Il est considéré comme un des principaux économistes de la seconde moitié du XXème siècle, même s'il a été critiqué pour son libéralisme jugé excessif. En tant qu'économiste, il reste célèbre pour avoir analysé économiquement la criminalité et pour avoir été un des premiers à développer la notion de capital humain, à travers son essai Human Capital, A Theorical and Empirical Analysis (Le capital humain, une analyse théorique et empirique) qu'il publie en 1964. [...]
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