Théorie de L'Ecole néoclassique, Adam SMITH, David RICARDO, Jean-Baptiste SAY, individualisme libéral
Comme les classiques, les néoclassiques sont attachés à la propriété privée et à l'individualisme libéral. La valeur d'un bien dépend de son utilité, de sa rareté. Pour tout individu détenant une certaine quantité d'un bien, toute acquisition d'une unité supplémentaire de ce même bien lui procurera moins de satisfaction que la dernière unité acquise : on dit que l'utilité marginale de ce bien diminue. C'est cette utilité marginale qui fonde le comportement du consommateur : il choisit le bien qui a l'utilité marginale la plus élevée.
[...] Quelle quantité optimale fabriquer ? L'entrepreneur doit tenir compte de la demande. Pour que la quantité demandée augmente, il faut que le sentiment d'utilité décroissante soit compensé par une baisse de prix : le consommateur acceptera d'acheter une unité supplémentaire si celle-ci est moins chère que la précédente. Donc la recette marginale va en diminuant alors que le coût marginal augmente quand la production est importante (phénomène de rendement décroissant). L'entrepreneur a intérêt à produire jusqu'à ce que le coût marginal égalise la recette marginale ; au-delà, il réalise une perte. [...]
[...] L'État doit alors juste organiser la défense, la justice et maintenir le patrimoine. David RICARDO (1772-1823) Il analyse la répartition des revenus entre salariés, propriétaires fonciers et détenteurs de capital. Il démontre la baisse tendancielle du taux de profit qui finit par décourager les détenteurs de capital à investir. Les hypothèses suivantes sont retenues : La valeur des marchandises intègre le travail immédiatement appliqué à leur production et le travail nécessaire à la production d'outils, de machines et de bâtiments. [...]
[...] Alors, il faut plus de travail pour produire du blé sur les terres les moins fertiles et celui-ci est donc plus cher. Les salaires de subsistance augmentent donc et le profit, différence entre le produit des ventes et les salaires diminue. Un remède : le libre-échange qui permet d'importer des produits de première nécessité moins chers que ceux produits sur le territoire national. Jean-Baptiste SAY (1767-1832) Dans sa loi des débouchés, SAY affirme que l'offre crée la demande. L'entrepreneur distribue des revenus équivalents à la valeur des produits fabriqués. Ces revenus sont échangés contre d'autres biens. [...]
[...] La valeur d'un bien dépend de son utilité, de sa rareté. Pour tout individu détenant une certaine quantité d'un bien, toute acquisition d'une unité supplémentaire de ce même bien lui procurera moins de satisfaction que la dernière unité acquise : on dit que l'utilité marginale de ce bien diminue. C'est cette utilité marginale qui fonde le comportement du consommateur : il choisit le bien qui a l'utilité marginale la plus élevée. Le consommateur dispose d'un revenu limité et il doit choisir entre un certain nombre de biens qui lui sont proposés sur le marché, choix dicté par l'utilité marginale de chaque bien. [...]
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