Théorie énoncée par Buchanan (prix Nobel de 1986) in An Economic Theory of Clubs, 1965, le club est une association qui repose sur l'hédonisme et l'utilitarisme associés : la recherche du bonheur passe par la maximisation sous contrainte de l'utilité individuelle pour faire valoir un bien commun. Autrement dit, j'ai plus intérêt à m‘associer car j'atteindrai ainsi plus facilement ou plus rapidement mon but.
[...] Lorsque les bénéfices marginaux tirés de l'admission d'un nouveau membre par les membres du club sont égaux aux coûts marginaux générés par cette nouvelle adhésion Exemple d'une université : l'arrivée d'un nouvel étudiant fait baisser les frais de scolarité (frais collectifs partagés par plus de membres) et fait augmenter le risque de congestion (donc fait augmenter l'inefficacité). (ex : dans un lycée, à un moment donné : 1 étudiant de plus = une classe de plus = un professeur de plus). L'équilibre se fait lorsque ces deux tendances s'annulent. CAS D'UNE UNIVERSITE (représentation intéressante car les variables sont quantifiables : on peut en déduire des conclusions pratiques) NB : un raisonnement sur le volume de production du bien de club est analogue. [...]
[...] - Leur comportement est rationnel - Homogénéité des préférences : pas de prix de transaction Etude de la théorie des clubs : comment déterminer la taille optimale du club ? Son volume optimal de production du bien ? (critère d'optimisation : maximiser le bénéfice). La taille du club est optimale quand : La satisfaction de chaque membre équivaut au prix qu'il a payé Un club trop grand entraîne la congestion ou surpopulation qui altèrent le bénéfice des consommateurs qui devient inférieur au prix payé : les consommateurs quittent d'eux-mêmes le club. [...]
[...] La quasi-totalité des biens sont des biens de clubs et ceux-ci adoptent de multiples formes : les contribuables sur le territoire d'une commune, les collectivités locales, l'Union Européenne club des nations Ainsi les clubs se recoupent-ils et se superposent-ils ; leur hétérogénéité, leur mise en concurrence, leur poids sur le marché, etc., sont autant de situations intéressantes pour les économistes. Bibliographie WOLHGEMUTH Michel ; BRANDI Clara, L'Europe à la carte : justification fondée sur la théorie des clubs, septembre 2007, Fondation pour l'innovation politique. TRANNOY, Alain, Les biens publics et les clubs : http://artic.ac- besancon.fr/s_e_s/Dos%20Services%20publics/servicespublics/biensdeclub.htm dernière connexion : 4 janvier 2008. [...]
[...] Il s'agit donc de dépasser la dichotomie traditionnelle instituée par Samuelson entre : biens privés : ce sont des biens rivaux, i.e. on ne peut pas les partager biens publics : consommation simultanée par plusieurs agents sans gène mutuelle en proposant une sorte de biens intermédiaires : les biens de club. Ainsi, les biens de club présent-ils deux caractéristiques : - Ils sont non rivaux dans leur consommation par les membres du club - La consommation des biens de club ne peut être autorisée à des non- membres : l'exclusion est possible. [...]
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