Le taylorisme fut inventé par l'ingénieur Frederick Taylor, qui a découvert un moyen d'améliorer sensiblement la productivité des salariés. Néanmoins est-il toujours d'actualité (...)
[...] La rationalisation de la production et les gains de productivité générés par le taylorisme restent une valeur sûre en matière d'organisation du travail. Il touche maintenant les services : on constate une progression du travail répétitif dans des activités tertiaires non qualifiées (restauration rapide, nettoyage mais aussi dans certaines activités qualifiées. C'est ainsi que la sectorisation des opérations réalisées dans le milieu bancaire (traitement des chèques, accueil, vente ) permet de spécialiser les tâches, de fixer des objectifs précis facilement vérifiables. [...]
[...] Néanmoins est-il toujours d'actualité. En effet certains changements dans l'organisation du travail remettent en cause le taylorisme néanmoins cette remise en cause reste limitée. 1-Certains changements dans l'organisation du travail remettent en cause le taylorisme : Une volonté d'accroître l'autonomie et l'implication des travailleurs : Le taylorisme une organisation contraignante pour le travailleur : il se caractérise par la division verticale (séparation, conception et exécution) et la division horizontale (parcellisation des tâches). Il ne laisse aucune marge de manœuvres aux travailleurs car le contrôle de la hiérarchie set permanente. [...]
[...] De nouvelles organisations sont apparues car elles correspondent mieux a la demande est à l'évolution de la société comme le toyotisme. Cependant il existe des contre-exemples notamment les métiers liés à l'amélioration des produits. De plus, même si à l'origine le taylorisme est naît dans l'industrie il se développe dans le tertiaire. [...]
[...] De plus, le client est de plus en plus exigeant sur la qualité des produits. 2-Mais cette remise en cause reste limitée : Un taylorisme nécessaire aux nouvelles organisations du travail : Une autonomie contrôlée : l'évolution technologique à permis d'alléger le contrôle réalisé auparavant par les contremaîtres, mais elle a crée une nouvelle contrainte plus insidieuse qui est exigée par les machines et en particulier par les ordinateurs. L'ouvrier doit réaliser et s'adapter à des procédures exigées par les machines. [...]
[...] Vers une plus grande autonomie des travailleurs : les salariés utilisent des machines qui demandent des qualités d'adaptation et une prise d'initiative du personnel. Tout ceci se traduit par la fin des O.S qui n'effectuaient qu'une opération simple et répétitive. La généralisation de ces nouvelles organisations du travail semble confirmée puisqu'en des établissements de plus de vingt salariés en France déclarent travailler avec des équipes autonomes. Les équipes autonomes permettent de mélanger conception et exécution et de laisser une grande liberté aux travailleurs. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture