La taxonomie (ou taxinomie) est la science de la classification d'éléments. Un bien économique est un bien produit par du travail humain et/ou dont la rareté lui confère une valeur d'échange. Un bien libre/naturel est un bien disponible gratuitement dont la production ne nécessite aucun travail humain (exemple : l'air que l'on respire). Un bien collectif peut être consommé par plusieurs personnes à la fois, sans que la consommation de l'une des personnes ne réduise celle de l'autre / bien qui est mis à la disposition de plusieurs individus aussitôt qu'il est mis à la disposition d'un seul d'entre eux.
Les biens collectifs représentent un cas extrême d'externalité positive.
On parle d'externalité lorsque la décision d'un individu modifie directement le niveau de satisfaction d'au moins un autre individu, en dehors du processus d'échange sur le marché, et d'externalité positive pour l'amélioration de l'hygiène / du niveau de santé / de l'éducation. Les choix individuels peuvent améliorer la satisfaction du reste de la collectivité.
[...] Ainsi, il devient bénéficiaire de ce bien à titre gratuit. - On voit bien que la non-exclusion (caractéristique des biens collectifs purs) présente certains aspects non négligeables, puisque les personnes ne sont pas obligées de payer pour bénéficier de ces biens. Par conséquent, aucune entreprise privée n'est disposée à assurer la production de ces biens, puisqu'elle ne réaliserait aucun bénéfice (en effet, personne ne veut payer ) L'Etat est donc l'acteur qui est le plus à même de produire des biens collectifs. [...]
[...] S'il y a des avantages individuels à retirer du financement d'un bien collectif alors les agents seront beaucoup moins incités à pratiquer le free riding Bibliographie C.-Danièle Echaudemaison (dir.), Dictionnaire d'Economie et de Sciences Sociales, édition Nathan Paul A. Samuelson, William D. Nordhaus, Economie, 16e édition, éditions Economica Joseph E. Stiglitz, Principes d'économie moderne, édition de Boeck Jacques Généreux, Economie politique : Microéconomie, collection les Fondamentaux, 3e édition, éditions Hachette Bernard Guerrien, Dictionnaire d'analyse économique, collection Repères, édition La Découverte Xavier Greffe, Jérôme Lallement, Michel de Vroey (dir.), Dictionnaire des grandes œuvres économiques, édition Dalloz C-D. [...]
[...] L'Etat joue un rôle important dans leur production (cf. voir biens collectifs purs) Le bien collectif est un cas de rendement extrêmement croissant : c'est-à-dire que ces coûts décroissent immédiatement pour devenir nuls. Ainsi, chaque unité supplémentaire mise du bien à la disposition d'une personne supplémentaire) ne coûte rien. * Il existe plusieurs types de biens collectifs, certains biens possèdent toutes les caractéristiques énoncées ci-dessus, mais d'autres n'en possèdent que quelques-unes. Voici une typologie possible : Biens collectifs purs : - biens collectifs purs = c'est un bien/service pour lequel aucun agent ne peut exclure les utilisateurs qui ne sont pas prêts à payer. [...]
[...] etc. Les biens collectifs représentent un cas extrême d'externalité positive - Externalité : lorsque la décision d'un individu modifie directement le niveau de satisfaction d'au moins un autre individu, en dehors du processus d'échange sur le marché. - Externalité positive : amélioration de l'hygiène/du niveau de santé/ de l'éducation Les choix individuels peuvent améliorer la satisfaction du reste de la collectivité. Caractéristiques Non-exclusion : la consommation d'un bien collectif par un individu n'empêche pas les autres agents d'utiliser ce bien. [...]
[...] Par ailleurs, on sait que la mer est par nature un bien qui ne permet pas l'exclusion. Si A pêche 20 poissons X1, ces 20 poissons X1 ne seront plus disponibles pour B : il y a donc concurrence entre les deux pêcheurs. Il n'y pas de comportement de free rider : on est obligé d'agir pour pouvoir se procurer le bien que l'on désire. Si on ne fait rien pour avoir le bien X1 alors quelqu'un d'autre sera susceptible de se le procurer (étant entendu que nous nous plaçons dans le cadre d'un milieu où l'exclusion n'est pas possible comme la mer), sans que nous en bénéficiions ( concurrence entre agents économiques le coût d'exclusion d'une personne supplémentaire est très élevé : Exemple : Les coûts de vérification et de surveillance de tous les navires sur tous les océans du monde seraient trop prohibitifs On ne peut pas imaginer de payer pour pouvoir aller en mer, de plus la vérification serait beaucoup trop coûteuse. [...]
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