Dans le monopole, nous avons un seul offreur, mais celui-ci peut se trouver placé dans différentes situations dont nous n'examinerons que les deux extrêmes. L'offreur unique peut avoir en face de lui un très grand nombre d'agents de très faible importance. C'est le monopole ou monopole simple.
Mais l'offreur peut avoir aussi en face de lui, un seul demandeur, tout aussi puissant que lui, il s'agit alors d'un monopole bilatéral. Dans les situations de prix de monopole simple, on dit que la demande est atomistique, cependant il faut distinguer deux situations :
- Cette demande peut être homogène ou non, différenciée ou non, constituée ou non...
- Cette demande peut être constituée par des individus appartenant à des groupes différents, possédant des demandes très différemment élastiques.
Le monopole ne se conduira pas de la même façon dans ces deux cas.
[...] La demande indifférenciée. Le monopole constitue à lui seul toute la branche, l'offre globale sur le marché n'est rien d'autre que celle de l'entreprise et la demande en face de laquelle se trouve placée la firme n'est rien d'autre que la demande globale du marché. Nous savons que cette demande globale varie en sens inverse des prix. La courbe de demande à la firme ou courbe de recette moyenne est donc une courbe descendante. La maîtrise du monopoleur sur le marché n'est pas totale s'il fixe le prix auquel il désire vendre son produit, c'est la demande qui détermine la quantité qu'il peut vendre à ce prix. [...]
[...] Les situations de monopole I. La révision des hypothèses structurelles et classiques porte encore une fois ici, sur le nombre des agents intervenant aux marchés Dans le monopole, nous avons un seul offreur mais celui-ci peut se trouver placé dans différentes situations dont nous n'examinerons que les deux extrêmes. L'offreur unique peut avoir en face de lui un très grand nombre d'agents de très faible importance. C'est le monopole ou monopole simple. Mais l'offreur peut avoir aussi en face de lui un seul demandeur tout aussi puissant que lui. [...]
[...] L'entreprise B tire des recettes de la vente des produits au consommateur final. Ces recettes constituent la limite supérieure au dessus de laquelle le prix ne peut pas augmenter. Le prix se forme ainsi. A et B sont par rapport à la clientèle finale dans la même situation qu'une entreprise qui intégrerait les deux opérations. Vis-à-vis de la clientèle finale, ces deux firmes ont un intérêt commun, celui de maximiser leurs profits joints. Par conséquent, il y a entre elles accord sur les quantités qu'elles doivent échanger. [...]
[...] Le prix lui peut varier entre P1 qui constitue la limite ultime des concessions de A et P2 qui constitue la limite ultime des concessions de B. Le prix est donc indéterminé entre P1 et P2, et il n'y a aucun mécanisme spontané de marché qui permet de lever cette indétermination. Cette levée va dépendre d'un rapport de force contractuelle entre les deux firmes. Les éléments constitutifs de la force contractuelle se ramènent à trois séries de facteurs : Techniques Financiers Psychologiques Bibliographie indicative Les monopoles contre la nation. [...]
[...] Le prix se forme de la façon indiquée sur le graphique. Le point u représente donc le coût marginal. C'est-à-dire le coût de la dernière unité produite lorsque l'entreprise maximise son profit. Ce coût marginal est indépendant de la demande, on va donc le projeter sur les graphiques représentant la demande élastique et inélastique. Sur le marché à demande élastique, la firme va fixer son volume de vente de telle sorte que son coût marginal soit égal à sa recette marginale. [...]
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