Le salaire d'efficience est un concept crée par le prix Nobel Robert Solow, puis développé par de nombreux économistes, notamment Carl Shapiro et Joseph Stiglitz, pour expliquer une partie du chômage. Ce concept est souvent rattaché au courant néo-keynésien. Pour Joseph Stiglitz, il constitue "un des plus importants développements dans la théorie économique contemporaine " (...)
[...] C'est ce que l'on nomme le salaire de réservation. II. Conséquences macroéconomiques Si tous les employeurs, ou au moins une grande quantité d'entre eux, appliquent le raisonnement lié au salaire d'efficience, c'est à dire reversent un salaire supérieur au salaire d'équilibre afin d'accroître la productivité de leurs employés et de limiter la rotation de la main d'oeuvre, cela aura pour conséquence de réduire la demande de travail sur ce marché (la demande étant faite par les employeurs qui louent la force de travail des salariés). [...]
[...] Les entreprises sont en effet incitées à augmenter le salaire jusqu'au niveau pour lequel la fonction d'effort devient égale à 1. Au-delà, l'augmentation de l'effort ne serait plus proportionnelle à l'augmentation du salaire, cette dernière ne serait donc pas totalement compensée. Source : Le Laboratoire d'Economie et de Gestion e1= niveau d'effort du travailleur lorsqu'il perçoit le salaire d'efficience niveau d'effort du travailleur courbe d'offre de travail courbe de demande de travail NSC= courbe d'offre de travail au salaire d'efficience Inversement, si le salaire de l'employé est au niveau du prix d'équilibre, le salarié aura probablement une efficience plus faible, étant donné qu'il peut changer d'emploi pour avoir un salaire supérieur. [...]
[...] Le salaire d'efficience I. Définition et explications microéconomiques Définition: Niveau de salaire d'équilibre pour l'entreprise en ce qu'il minimise le coût salarial par unité de travail efficient. Le salaire d'efficience est un concept crée par le prix Nobel Robert Solow, puis développé par de nombreux économistes, notamment Carl Shapiro et Joseph Stiglitz, pour expliquer une partie du chômage. Ce concept est souvent rattaché au courant néo-keynésien. Pour Joseph Stiglitz, il constitue "un des plus importants développements dans la théorie économique contemporaine En premier lieu, le salaire d'efficience est dû à une asymétrie informationnelle. [...]
[...] En effet les théories qui s'appliquent à une catégorie ne s'applique pas forcément à une autre, et cela concerne notamment le salaire d'efficience. On distingue les insiders des outsiders les premiers sont des salariés ayant généralement un contrat stable tel qu'un CDI en France, un salaire relativement élevé et des conditions de travail privilégiés, ceux- ci sont souvent qualifiés. Les outsiders sont moins qualifiés, et ont un contrat de travail plus flexible, tel qu'un CDD, ils sont plus exposés au chômage et à la précarité que les insiders et jouent le rôle de paratonnerre c'est à dire qu'une évolution négative de la conjoncture économique les exposerait d'avantage que les insiders. [...]
[...] La théorie du salaire d'efficience permet donc d'expliquer une partie de ce que l'on intitule le chômage involontaire Cependant certains économistes remettent en question les fondements même de cette théorie c'est à dire l'hypothèse de base affirmant que l'efficacité d'un salarié serait jusqu'à un certain point proportionnel à son salaire. Dans la mesure où cette hypothèse n'est pas acceptée, toute la théorie est jugée fausse. D'autant plus que pour certains tel que Arnaud Magnier il existe une incohérence entre le modèle walrasien sur lequel se base la théorie et les hypothèses prises en compte par cette dernière. Bibliographie: Dictionnaire d'économie et de sciences sociales, sous la diréction de C.D. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture