La théorie de Keynes consistait à dire que la consommation courante dépend principalement du revenu courant. Selon cette conception, lorsque le revenu augmente, la consommation augmente également mais moins vite cependant que le revenu.
Cette théorie souffre au moins d'une lacune importante : les ménages consomment non seulement en fonction de leur revenu courant mais également en fonction des revenus auxquels ils s'attendent dans les années avenirs. Ceci se trouve confirmé par le recourt des ménages au crédit notamment pour l'achat de biens d'équipement et de logement.
-Les théories du revenu permanent et du cycle de vie remettent en cause cette conception et introduise un nouveau facteur dans l'analyse économique de la consommation : le futur.
Cette conception nouvelle a surtout été théorise par deux prix Nobel d'économie, Franco MODIGLIANI et Milton FRIEDMAN.
-Contrairement à Keynes, Modigliani et Friedman soutiennent que les ménages prennent en compte le futur lorsqu'ils consomment.
Ces théories ont pour but de comprendre comment l'évolution de la consommation dépend de l'évolution des revenus à long terme. Ils mettent en évidence des éléments distincts mais complémentaires au sujet du comportement des consommateurs.
[...] En effet pour conserver un niveau de vie semblable pendant les années plus mauvaises, il faut pour la plupart des ménages avoir recours au crédit or, comme le dit le proverbe les banques ne prêtent qu'aux riches c'est en général ceux qui en ont le plus besoin qui n'en bénéficient pas. Si le ménage n'a pas de crédit, la consommation va diminuer quand le revenu courant baisse. Conséquences dans l'analyse économique de la consommation La consommation ne dépend que peu du revenu courant = la courbe de dépenses globale est proche de l'horizontal et donc le multiplicateur est faible. [...]
[...] Il soutient que les ménages tentent de conserver un niveau de vie stable durant toute leur vie alors que celle-ci connaît trois phases : début de la vie avec des ressources faibles (période d'endettement) vie active avec des ressources qui augmentent (remboursement des dettes + épargne pour préparer la troisième phase, la retraite) la retraite avec une nouvelle baisse des ressources (on puise dans les ressources accumulées au fil de la vie active) Donc, la consommation d'une années de dépend pas directement du seul revenu de l'années donnée. La théorie du revenu permanent : cette théorie estime que les individus déterminent leur consommation en fonction non pas de leur revenu courant mais de leur revenu permanent, c'est-à-dire du revenu moyen anticipé sur toute leur vie (il prend également en compte le patrimoine). Les individus rationnels ne modifient pas leur consommation qu'en fonction d'une modification permanente de leur revenu. [...]
[...] Revenu permanent et cycle de vie Historique et définition théorique ( La théorie de Keynes consistait à dire que la consommation courante dépend principalement du revenu courant. Selon cette conception, lorsque le revenu augmente, la consommation augmente également mais moins vite cependant que le revenu. Cette théorie souffre au moins d'une lacune importante : les ménages consomment non seulement en fonction de leur revenu courant mais également en fonction des revenus auxquels ils s'attendent dans les années avenirs. Ceci se trouve confirmé par le recourt des ménages au crédit notamment pour l'achat de biens d'équipement et de logement. [...]
[...] Donc, la consommation est relativement indépendante du revenu courant et du même coup, les politiques de relance de la production fondées sur l'effet multiplicateur des dépenses de consommation s'avèrent en réalité illusoires. Ces deux hypothèses permettent de comprendre qu'à court terme, dans une période de hausse transitoire du revenu, la consommation augmente moins vite que le revenu, mais qu'a long terme, elle augmente aussi vite que le revenu. implications pratiques Dans une grande part, ces théories sont confirmées par la pratique. Cependant, il faut remarquer que la consommation des ménages est souvent beaucoup plus influencée par le revenu courant que ne le donnent à penser ces deux théories. [...]
[...] Les individus anticipent sur l'avenir et les conditions économiques futures. De plus les variations de la disponibilité du crédit, les fluctuations des prix de l'immobilier ou encore les fluctuations de la bourse sont autant de facteurs qui influencent la consommation. Ainsi : - une faible récession économique peut s'amplifier sous l'effet d'une perte de confiance des consommateurs - un futur incertain engage a plus de prudence et se traduit souvent par un déplacement vers le bas de la fonction de consommation, qui ne fait qu'accentuer encore plus la baisse initiale du revenu national. [...]
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