La microéconomie est caractérisée par une méthode particulière, pour expliquer les phénomènes économiques et sociaux, il faut partir des comportement individuels, c'est l'individualisme méthodologique. C'est en cela qu'elle diffère de la macroéconomie (qui, lui, utilise des agrégats économiques).
[...] C'est l'image de Robinson Crusoé. C'est l'histoire d'un mec qui rencontre un autre mec et des échanges se développent. Selon les classiques, c'est le modèle de concurrence pure et parfaite qui est le plus adéquate, définissons cette situation : Le critère de Pareto est unanimiste, tout le monde doit être d'accord. Si un seul n'est pas d'accord, la situation n'est pas préférée du point de vue collectif. Les échanges volontaires amènent toujours à une amélioration de la situation de départ. [...]
[...] Les ouputs sont les produits résultat de la transformation des facteurs de productions initiaux. Petite remarque sur le consommateur et le producteur : lorsque l'on parle de microéconomie, on parle souvent de ménages et d'entreprises, respectivement consommateurs et producteurs. Gary Becker a proposé l'hypothèse selon laquelle à l'intérieur d'un ménage il y a un individu altruiste. Dans sa propre consommation, il y a l'utilité des autres. C'est de cette manière que l'on passe d'un unique individu à un collectif (consommateur au ménage). [...]
[...] C'est en cela qu'elle diffère de la macroéconomie (qui, lui, utilise des agrégats économiques). On va donc s'intéresser à la rationalité économique dont les agents sont dotés (notion d'homo oeconomicus) pour les faire jouer dans différents contextes (marché concurrentiel, monopole . La rationalité économique, c'est choisir le mieux, faire le bon choix pour en tirer le plus de bénéfices. En microéconomie, les choix se font sur un quantité de biens et de services. Sur la théorie du consommateur, il doit choisir la quantité de biens A et B lui apportant le plus d'utilité. [...]
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