Auteurs, théories économiques, Schumpeter, Smith, Keynes, Marx, Ricardo, Durkheim, Weber, Tocqueville
Schumpeter étudie le fonctionnement du capitalisme pour en dégager la logique de son évolution et ses limites (motivation commune à Marx).
Le capitalisme est précédé par « l'économie stationnaire » : le système est régi par des comportements immuables. Il y a de simples exploitants qui ne font ni bénéfices ni pertes et n'innovent pas.
L'innovation est une rupture dans la reproduction de l'économie (fabrication d'un produit nouveau, création d'une nouvelle technologie, ouverture d'un nouveau marché, apparition de nouvelles formes d'organisation).
L'entrepreneur innovant sait exploiter de nouvelles potentialités dans le processus économique. Il anticipe, est combatif, rationnel ; c'est en quelque sorte un héros du capitalisme. Le banquier est la seconde figure emblématique du capitalisme, il apporte le financement nécessaire à la mise en œuvre des innovations.
Les innovations sont diffusées par des entrepreneurs imitateurs suivant l'entrepreneur innovant.
[...] - L'équilibre atteint peut donc être un équilibre de sous- emploi. La politique économique doit prendre des mesures destinées à corriger ces déséquilibres car il existe une tendance naturelle à l'émergence du chômage dans les économies où l'on laisse un libre jeu du marché. - NOTA BENE : la théorie du déséquilibre explique comment un chômage keynésien et un chômage classique peuvent coexister. Il n'existe pas de flexibilité à la baisse des salaires d'après la théorie des contrats implicites et la théorie du salaire d'efficience. [...]
[...] Il y a une rigidité des routines issue du développement des règles impersonnelles, la centralisation des décisions Tocqueville : la passion de l'égalité L'avènement des sociétés démocratiques - L'inégalité des ordres et des conditions constituait l'essence de la monarchie française. Par contraste, une société démocratique est précisément une société où ne subsistent plus les distinctions d'ordres et de classes, où tous les individus sont socialement égaux. L'égalité sociale signifie qu'il n'y a pas de différence héréditaire de conditions et que toutes les occupations, toutes les professions, toutes les dignités, tous les honneurs sont accessibles à tous. - L'idée de démocratie implique à la fois l'égalité sociale et la tendance à l'uniformité des modes et niveaux de vie. [...]
[...] Le progrès technique renouvelle en permanence les données de l'échange et les dotations naturelles apparaissent de moins en moins déterminantes. Il faut donc prêter attention aux facteurs de transformation des dotations factorielles (la recherche et développement, l'éducation, l'investissement) et aux stratégies de développement qu'ils révèlent Durkheim : la question du lien social Fonder la sociologie comme une science - Pour Durkheim les faits sociaux consistent en des manières d'agir, de penser et de sentir extérieures à l'individu, et qui sont douées d'un pouvoir de coercition en vertu duquel ils s'imposent à lui Il existe donc tout un système de règles visibles ou invisibles qui guident notre pratique. [...]
[...] En ce sens l'analyse de Marx est dite matérialiste. - Les rapports de production et les forces productives (qui dépendent des connaissances scientifiques, de l'appareil technique, de l'organisation du travail) déterminent des contradictions qui provoqueront la fin du capitalisme : 1. La bourgeoisie crée sans cesse des moyens de production plus puissants, mais les rapports de production évoluent moins vite La production ne cesse de s'accroître mais la misère du prolétariat est toujours plus grande. Le conflit de classes, source de changement social - Les capitalistes achètent la force de travail des ouvriers. [...]
[...] Les travailleurs ont un salaire inférieur à la quantité de travail effectuée : ils sont exploités. La théorie de la plus value permet à Marx d'expliquer l'origine du profit dans le système économique capitaliste où tout s'échange à sa valeur. - Avec l'évolution du capitalisme, les rapports se cristallisent et se polarisent entre deux groupes : les capitalistes et les prolétaires. - Pour Marx, les révolutions ne sont pas des accidents historiques mais l'expression d'une nécessité historique. Les révolutions précédentes étaient faites par des minorités au profit des minorités mais celle du prolétariat est censée être faire par la majorité (les prolétaires) au profit de tous (égalité de tous car suppression des classes). [...]
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