Préhistoire des idées économiques, chrématistique, métropole, cosmogonique, auteurs économiques véritables
Il y a très peu d'économistes méritant ce nom… Il n'y a pas d'auteurs économiques véritables, mais il y a d'autres idées: notamment des idées morales, philosophiques, qui déterminent des idées économiques. Durant longtemps, il n'y a pas de politiques et de pensées économiques construites.
[...] Ce qui est important est la pauvreté, signe de modestie. De cette idée négative de la chrématistique, on retrouve les fonctions de la monnaie : - Fonction de spéculation : le riche peut prendre des risques, il peut acheter les autres plus j'ai de richesse, plus je peux acheter des militaires et plus je peux conquérir. - Fonction de précaution : la monnaie sert à préserver l'avenir, les lendemains peuvent être difficiles, mais cette fonction ne devrait jamais jouer, car elle est le signe d'un manque de confiance en l'Etat. [...]
[...] La mort est un moment complémentaire de la vie. La temporalité est différente. Les ressources fondamentales sont l'huile, le blé et les esclaves qui serviront comme armée et comme machine productive (Aristote : Un esclave est une machine dotée de parole Peut-on à cette époque parler d'une économie antique organisée ? Il y'a deux thèses : - Pour Weber, il ne peut pas y avoir d'économie antique, c'est une économie de rentiers, les gens vivant sur leurs rentes, notamment militaires. [...]
[...] Platon se pose la question de la taille optimale d'une ville. (Parallèle : Rapport Attali et villes vertes d'environ habitants.) Une ville trop grande devient ingérable, dangereuse, conflictuelle Le monde ancien réfléchit sur la notion de métropole. C'est de cette période qu'est né le terme de metro-polis ville mère, tête de réseau commandant l'économie mondiale (Aujourd'hui Tokyo, New-York, Londres, Paris, Shanghai Dès l'époque romaine, l'économie est une extraordinaire source d'information. Il faut inventer des villes-mères (ou métropoles) - aussi vont naître des Khôra - et des villes-filles, les colonies. [...]
[...] L'homme est le centre du monde qui lui-même est au centre de l'univers. Et l'homme peut comprendre ce monde, le dominer par l'intelligence. Lorsque les grands anciens nous parlent de l'intelligence, c'est bien d'une intelligence totale (physique et morale) qu'il s'agit. Cet homme, nous en avons plusieurs représentations. Une plus particulièrement envisagée par les sophistes –courant des négociants (Zénon) : L'homme est naturellement bon, naturellement apte à vivre en société. Cette vision est plutôt libérale : l'Etat ne vise qu'à nous permettre de vivre en société (police, armée). [...]
[...] Mais l'histoire de la pensée économique ce n'est pas seulement l'histoire de l'Europe. Exemple de l'Empire Chinois, les chinois ayant des remarques très fortes sur l'économie : Sun Tzu (l'art de la guerre) : celui qui à a maîtrise de la Chine a la maîtrise de l'eau. Il ne faut pas oublier non plus les sociétés précolombiennes (Incas, Aztèques, Mayas La cité de Teotihuacán Une certaine représentation du monde La première vision est à la fois mono-centrée et cosmogonique. L'homme est le centre de tout, il est à la mesure de toute chose. [...]
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