Cours d'économie relatif au libéralisme et au marxisme. Il est destiné à n'importe quelle personne étudiant le sujet. Mais il est préférable d'avoir quelques connaissances en économie et sur le vocabulaire utilisé pour comprendre correctement de quoi il est question.
[...] Libéralisme et marxisme A. Le contexte. La pensée libérale apparaît en même temps que se développe la révolution industrielle. A la fin du XVIIIe. en effet, la croissance soutenue de la production industrielle (textile et métallurgique, surtout) l'ensemble de l'économie à un rythme de par an. Jamais sans doute une société n'avait connu un accroissement de sa production aussi rapide sur une aussi longue période. Le phénomène, parti d'Angleterre, gagne progressivement l'Europe continentale, l'Amérique du Nord et le Japon. Cette croissance est due à des innovations techniques dans les industries et dans la production agricole et à un climat institutionnel et favorable à l'investissement et à la croissance. [...]
[...] En effet, la machine qu'il achète est détenue par un autre capitaliste et vendue à sa vraie valeur: par conséquent, elle ne peut être une source de profits. Le taux de profit ne peut donc que baisser jusqu'à ce que la production devienne plus rentable, et ce d'autant plus rapidement que, le chômage augmentant, la consommation décline. Seules les grandes entreprises restent alors viables (car elles ont les coûts les plus faibles), mais la course au profit entre ces entreprises entraîne une nouvelle crise, et ainsi de suite jusqu'à la crise finale. [...]
[...] Si la valeur d'un bien se mesure au travail qu'il a nécessité et si tout se vend à sa valeur- travail, la seule source de profit (ou de plus-value) possible, selon lui, réside dans l'exploitation des ouvriers par les capitalistes, qui disposent du monopole des moyens de production: le capitaliste paie à l'ouvrier un salaire juste suffisant pour que celui-ci continue de vivre. Mais la concurrence entre ces capitalistes va réduire leurs profits et la seule solution pour conserver ces profits est la croissance de l'entreprise. Pour éviter une hausse des salaires, celle-ci s'effectue par la substitution du capital (machines) au travail. Le chômage paralyse la hausse des salaires. Mais, en substituant des machines aux hommes, le capitaliste supprime également sa principale source de plus-value : l'exploitation de la main-d'oeuvre. [...]
[...] L'Etat doit en revanche se garder d'une intervention trop importante dans l'économie car il ne dispose ni des incitations ni des compétences nécessaires pour diriger les activités économiques des particuliers. Croissance et crise. La croissance est d'abord obtenue par des gains de spécialisation: chacun se spécialise dans ce qu'il fait le mieux, ce qui permet une plus grande productivité et des prix plus faibles, augmentation de la demande. L'augmentation de la spécialisation crée encore plus de croissance, favorisant l'investissement et l'épargne. [...]
[...] L'expression «économistes classiques» est utilisée par Karl Marx pour désigner les économistes des XVIIIe et XIXe siècle, tels Adam Smith ou David Ricardo, qui, tout en développant des outils d'analyse économique, ont fait l'apologie du capitalisme libéral. La source de la valeur. Dans l'Éthique à Ni cornaque, .Aristote se demandait pourquoi une maison s'échangeait contre un nombre déterminé de paires de chaussures. La première explication, élaborée notamment par Jean- Baptiste Say (1767- 1832), a trait à l'utilité des biens échangés. [...]
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