Les économistes contemporains peuvent être classés en deux grandes catégories : ceux qui reprennent les grands courants et ceux qui s'en différencient, notamment grâce à l'apport d'autres disciplines telles que la sociologie, l'histoire ou encore les sciences.
[...] Une synthèse du modèle néo-classique et keynésien Pour John Hicks (1904-1989), la théorie keynésienne n'est qu'un cas particulier de l'analyse néo-classique. D'après lui une politique budgétaire expansionniste se heurte à un risque d'inflation qu'il convienne de limiter en freinant les dépenses publiques. I.2. La pensée poste keynésienne La nouveauté de la pensée poste keynésienne réside dans l'importance accordée aux banques dans le circuit économique. C'est le processus de création monétaire qui est à l'origine du circuit économique. La monnaie est créée en réponse en réponse à la demande des agents économiques qui font des paris sur l'avenir. [...]
[...] Pour remédier à ce cas de figure, il convient d'encadrer le champ d'action des décideurs publics. II.3. La nouvelle économie classique Elle repose sur la théorie développée par John Muth (1930-2005) sur les anticipations rationnelles : chaque individu prend ses décisions en tenant compte des informations dont il dispose à l'instant t. Pour la nouvelle économie classique les mesures keynésiennes sont inefficaces, si les dépenses de l'état augmentent les agents économiques s'attendent à une nécessaire hausse d'impôt et vont épargner en conséquence, l'effet sur la consommation des ménages sera nul. [...]
[...] II) Le renouveau des idées classiques II.1. Le monétarisme Pour les monétaristes dont le chef de file est Milton Friedman, l'origine de l'inflation est toujours monétaire. Le processus de création monétaire doit être strictement contrôlé et limité. De même, il conteste la théorie keynésienne de soutien de la demande. Pour lui, les ménages sont conscients du caractère provisoire de ce supplément de revenu, ils vont donc l'épargner au lieu de le consommer. L'effet sur la demande sera donc quasi inexistant. [...]
[...] George Ackerlof (1940) utilise l'exemple du marché des voitures d'occasion. Le vendeur et l'acheteur ne disposent pas des mêmes informations, le vendeur connaît mieux le véhicule que l'acheteur. S'il est impossible de distinguer les bonnes des mauvaises voitures sur le marché, un prix unique s'établira, à ce prix-là les vendeurs des voitures en bon état refuseront de vendre, il ne restera donc sur le marché que les voitures en mauvais état qui seront vendues plus cher qu'elles n'auraient dû l'être initialement. [...]
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