Cette théorie voit dans les mouvements des prix relatifs des biens domestiques et étrangers le facteur déterminant essentiel du taux de change. L'idée de base de la PPA fut proposée dans les écrits des économistes britanniques du XIXe siècle, parmi lesquels RICARDO. Gustave CASSEL, un économiste suédois qui écrivit dans les premières années du XXe, popularisa la PPA en en faisant la pièce centrale d'une théorie des changes. Cette théorie comporte une variante absolue qui explique le niveau du taux de change, et une variante relative qui explique les variations du taux de change.
[...] En l'absence d'obstacles à la mobilité des capitaux, un différentiel d'intérêt n'est possible que si les agents anticipent une variation du taux de change qui compense exactement ce différentiel. Si l'on désigne par le pourcentage de variation anticipe du taux de change, par le taux d'intérêt national et par le taux d'intérêt étranger, la parité des taux d'intérêt suppose que : i - + ê = 0 ou ê = - i Deux cas sont possibles : - peut être supérieur à et donc - > si les agents anticipent une appréciation de la monnaie étrangère (ê > équivalente ; dans ce cas, le coût d'achat plus élevé de la monnaie étrangère compense le taux d'intérêt plus élevé. [...]
[...] Généralisation : si la loi du prix unique s'applique à tous les biens et services, on peut remplacer le prix d'un bien particulier et par le niveau général des prix et et on obtient : e = P / Ainsi, le taux de change bilatéral entre les deux monnaies est déterminé par le rapport du niveau général des prix dans les deux pays. Remarque : si l'on est en régime de taux de changes fixes, un déséquilibre comme celui-ci ne peut être corrigé que par des variations des prix en France et aux États-Unis. [...]
[...] Durant cette période, les prix (en euros) sont donc multipliés par 1+P en France et les prix (en dollars par exemple) par à l'étranger. Exprimés en euros, les prix à l'étranger ont été multipliés par La PPA suppose que les prix exprimés en euros aient été multipliés par le même coefficient en France et à l'étranger. Il faut donc que : = ou = Approximation : pour des petites variations des prix, le pourcentage de variation du taux de change est approximativement la seule différence entre les taux d'inflation national et étranger, de là que pour alléger la présentation des équations, on formule souvent la relation précédente sous la forme approximative : e = II Interprétation monétariste et limites de la théorie de la parité des pouvoirs d'achat L'interprétation monétariste Pour les monétaristes, conformément à la théorie quantitative de la monnaie (MV = PY avec M = masse monétaire ; V = vitesse de circulation de la monnaie ; P = niveau général des prix ; Y = revenu réel de plein emploi), les variations du niveau général des prix sont déterminées par celles de la masse monétaire. [...]
[...] Bibliographie - Économie internationale, Paul R. Krugman et Maurice Obstfeld, De Boeck - Principes de l'économie, N. [...]
[...] Parité des pouvoirs d'achat et parité des taux d'intérêt I La théorie de la parité des pouvoirs d'achat (PPA) Cette théorie voit dans les mouvements des prix relatifs des biens domestiques et étrangers le facteur déterminant essentiel du taux de change. L'idée de base de la PPA fut proposée dans les écrits des économistes britanniques du XIXe siècle, parmi lesquels RICARDO. Gustave CASSEL, un économiste suédois qui écrivit dans les premières années du XXe, popularisa la PPA en en faisant la pièce centrale d'une théorie des changes. [...]
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