Le taylorisme, qui doit son nom à Taylor est taillé sur mesure pour une société entrant dans la consommation de masse. Il vise avant tout à produire en grande série pour un marché encore non saturé. L'objectif est alors d'économiser au maximum les coûts de production notamment en diminuant les coûts fixes par des productions en série (...)
[...] Par ailleurs, le rapport au travail des contraintes est toujours d'actualité. On peut donc supposer que les NFOT ne sont pas si nouvelles et qu'elles reprennent à leur compte beaucoup des anciennes. On va voir que le taylorisme a encore des beaux jours devant lui et qu'il n'est pas prêt de disparaître. II/ Il n'y a pas de différence radicales. On va s'attacher, dans cette seconde partie à montrer que les NFOT, si elles présentent des caractéristiques inédites, ne sont pas si nouvelles que cela. [...]
[...] Conclusion : Bilan Les NFOT constituent une innovation au sens schumpéterien du terme mais on se posera la question de savoir si cette innovation est radicale comme le fut le taylorisme en son temps. Il semble qu'avant tous les NFOT apportent un complément au taylorisme mais sans le remplacer. La production en série reste le fondement des NFOT. Ouverture Si on insiste sur les conditions de travail des ouvriers on s'aperçoit très vite que ces derniers connaissent autant, voir plus, de contraintes. [...]
[...] Ces nouvelles conditions vont consacrer le modèle toyotiste et faire oublier progressivement l'ancien modèle des trente glorieuses. Ces nouvelles formes d'organisation du travail vont obliger les entreprises à adopter un nouveau mode de direction et d'orientation des ressources humaines, c'est à dire un nouveau mode management de la force de travail que l'on va tout de suite étudier. Le management des travailleurs. Dans le modèle de croissance des trente glorieuses, l'ouvrier est un gorille pour reprendre l'expression de Taylor. Il n'a pas à être maître de son travail. [...]
[...] L'objectif est alors d'économiser au maximum les coûts de production notamment en diminuant les coûts fixes par des productions en série. Autrement dit de faire des économies d'échelles. En vendant en grandes quantités des produits standardisés moins chers, l'entreprise réalise des profits qu'elle remet en jeu à travers les salaires des ouvriers. Ce modèle de croissance prend sa réalité dans les années d'après guerre et se poursuit jusqu'au premier choc pétrolier. C'est la fameuse période dénommée par Jean Fourastié, les trente glorieuses Or, à partir des années 1980 les marchés, saturés en bien de consommation alors que les NPI livrent une âpre concurrence aux pays développés, deviennent incertains. [...]
[...] Le salaire est donc individualisé et payé en fonction de l'atteinte des objectifs. On est désormais loin de la grille unique de salaire que recevait l'ouvrier taylorien, à peine modifiée en fonction du rendement global. Cette confiance faite aux ouvriers est concrètement mise en oeuvre par une hiérarchie réduite au maximum déléguant ses pouvoirs à des travailleurs responsabilisés. On convient que le client fournit, finalement, le meilleur contrôle. Les produits commercialisés demeurent pourtant très semblables. Une Twingo ressemble beaucoup à une autre. [...]
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