Jules Dupuit (1804-1865) est le premier à avoir introduit le concept d'"utilité relative" (surplus) d'un bien ou d'un service -- c'est-à-dire le prix que consentira l'usager pour y avoir accès --, substituant ainsi sa "valeur d'usage" à sa "valeur d'échange". Par sa contribution à la définition de la notion de surplus, il s'est imposé comme un précurseur de la science économique moderne.
De nos jours on dit qu'il y a surplus lorsque les recettes dépassent les dépenses publiques dans un exercice donné. Le contraire d'un surplus est un déficit. Mais on parle également de surplus de consommateur et du producteur ainsi que de surplus d'une firme. S'agit-il toujours de la même notion ?
[...] L'analyse marxiste condamne l'illégitimité de ce bénéfice tiré par l'entreprise de sa position au sein de l'économie. L'expérience a toutefois montré, même dans les pays à économie socialiste, que l'absence de perspective de profit pour l'entreprise a des conséquences sur le dynamisme de ses membres. En résumé, il est donc possible d'affirmer que le profit est indissociable de la fonction d'entreprise dans la mesure où il représente l'espoir nécessaire de récompense qui justifie la création ou le développement de l'entreprise. [...]
[...] (C'est le profit) Le marché concurrentiel sélectionne les agents et les firmes dont le surplus est potentiellement le plus élevé. Les exclus du marché obtiendraient toujours un surplus inférieur aux agents qui y participent, s'ils intervenaient sur le marché Surplus du producteur et du consommateur Au point d'équilibre concurrentiel, il existe un prix de marché unique pour toutes les unités échangées, point Pe. Or, comme l'indique la courbe de la demande, les acheteurs seraient disposés à payer à un prix nettement plus élevé, par exemple P 1 pour obtenir une Quantité Q1 ou P 2 pour une quantité Q etc Seule la dernière unité achetée au point E est payée au prix que les acheteurs étaient disposés à payer ; toutes les autres son payées à un prix inférieur. [...]
[...] Les échanges se développent précisément parce que les acheteurs et vendeurs en retirent un avantage net, c'est-à-dire une différence entre les satisfactions qu'ils en retirent et le coût d'opportunité qu'ils sacrifient ; l'échange s'arrête au point d'équilibre, quand on a totalement épuisé les gains mutuels de l'échange. Représentation graphique du surplus du producteur et de celui du consommateur. -Un exemple : Exemple : perdu dans le désert . verre : euro verre : , verre : , verre : Pour les quatre premiers verres vous avez payé : euro En continuant votre chemin . Oasis : marché de l'eau. Le prix de marché est de euro. Pour les quatre verres d'eaux, vous payez alors euro. Votre gain par rapport à la situation précédente est de euro. [...]
[...] C'est le surplus. L'existence du marché vous permet de réaliser un surplus de : C'est le surplus du consommateur. Avec un bien parfaitement divisible, le prix de réservation varie de manière continue et nous sommes sur la fonction de demande. Le surplus du consommateur peut alors être représentée comme une surface fermée : 2. Surplus d'une firme : le profit Le profit constitue la différence entre l'ensemble des recettes réalisées par une entreprise et l'ensemble des charges de celle-ci, liées à la production et à la vente des biens et des services qu'elle offre. [...]
[...] Le contraire d'un surplus est un déficit. Mais on parle également de surplus de consommateur et du producteur ainsi que de surplus d'une firme. S'agit-il toujours de la même notion ? I. Le surplus, un concept d'utilité relative La notion de surplus et celle d'utilité : Différences et similitudes Utilité et surplus sont deux mesures du bien-être de l'agent. Ces deux mesures ont un rapport entre elles, mais diffèrent selon deux critères : - Les unités en lesquelles ces mesures sont exprimées -Les variables en lesquelles ces mesures sont définies. [...]
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