Multiplicateur et accélérateur sont des notions issues de la théorie keynésienne, qui permettent d'appréhender le phénomène des cycles économiques. Cependant, il convient de montrer les limites de ces notions, qu'elles soient prévues par la théorie ou montrées par l'analyse de situations économiques
[...] On peut noter que le multiplicateur fiscal est toujours inférieur au multiplicateur des dépenses publiques, ce qui signifie qu'un investissement public aura plus d'effet qu'une réduction d'impôts du même montant Multiplicateur d'investissement Toute choses égales par ailleurs, une augmentation de l'investissement privé engendre un gonflement de la demande de biens de production, de la production de ces biens, puis du revenu national, et l'on aboutit à un cercle vertueux entre investissement et accroissement de la demande. Ceci entraîne une augmentation de de la production nationale. [...]
[...] On suppose que le stock de produits manufacturés est nul, ce qui signifie que l'on est obligé de produire pour satisfaire une hausse de la demande. On suppose que les entreprises préfèrent augmenter leur production plutôt que de jouer sur les prix pour faire baisser la demande. Il en va de même pour le multiplicateur : On suppose que les machines et les hommes sont sous employés. On suppose qu'il n'y a pas de stocks de biens intermédiaires de production, ce qui veut dire qu'une demande de ces biens doit être couverte par une augmentation de la production. [...]
[...] Ainsi, il sera inutile d'investir. La fin de la production des biens d'équipements aura un impact négatif sur la demande (effet multiplicateur inversé), qui provoquera encore une annulation des décisions d'investissement, ce qui provoque une récession. Le graphique suivant présente un cycle économique expliqué par les mécanismes de l'accélérateur et du multiplicateur Une théorie remise en cause L'échec des politiques d'inspiration keynésiennes (relance de 1981) montre que cette théorie est confrontée à des limites dont voici les plus importantes L'éviction par l'extérieur En économie ouverte, l'équilibre entre l'offre globale et la demande globale devient où M représente les importations X représente les exportations Envisageons le cas le moins favorable pour l'économie nationale, celui où les exportations sont nulles. [...]
[...] L'accélérateur, ou coefficient de capital, est défini par où K est le stock de capital P est le niveau de production. Ce coefficient de capital est variable selon les secteurs d'activité ou les périodes considérées. Il dépend du taux d'utilisation du capital, de la répartition capital/travail dans les facteurs de production, etc. Il est par construction supérieur à 1 et avoisine souvent le chiffre de 3. Ainsi, si l'on veut augmenter la production de = 100 unités, il faudra consentir un investissement de I = = k = 300 unités, si k = 3. [...]
[...] Multiplicateur et accélérateur sont des notions issues de la théorie keynésienne, qui permettent d'appréhender le phénomène des cycles économiques. Cependant, il convient de montrer les limites de ces notions, qu'elles soient prévues par la théorie ou montrées par l'analyse de situations économiques Des notions issues de la théorie keynésienne Le multiplicateur En économie fermée, l'équilibre entre offre globale et demande globale s'écrit où Y est la production nationale C est la consommation I est l'investissement privé G est la dépense publique Si l'on suppose que l'impôt est donné par on peut utiliser une fonction de consommation keynésienne de la forme où c est la propension marginale à consommer. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture