Cette structure de marché, à l'opposé de la concurrence pure et parfaite, se caractérise par un nombre de firme infiniment petit (en l'occurrence, une qui détient 100% des parts de marché) d'une taille infiniment grande, pour un nombre infiniment grand de demandeurs. La firme étant la seule à produire un bien ou un service sur le marché, la rivalité est inexistante : ainsi, sa seule contrainte externe dans sa stratégie de fixation du prix sera le prix maximum du consommateur.
Le monopole découle de différentes situations :
• Le contrôle d'une ressource rare, c'est à dire de l'offre d'une matière première.
• Le monopole naturel : les conditions techniques et la taille du marché empêchent d'autres entreprises d'être rentables. Elles vont alors s'éliminer du marché. Il est le résultat d'un processus concurrentiel. On peut citer les exemples des réseaux de canalisations d'eau pour ce type de monopole.
• Une décision publique qui crée un monopole légal, notamment pour la fourniture des services publics : c'est donc des obstacles législatifs qui empêchent l'entrée de firmes concurrentes sur le marché, comme par exemple les brevets.
[...] Le monopole naturel : les conditions techniques et la taille du marché empêchent d'autres entreprises d'être rentables. Elles vont alors s'éliminer du marché. Il est le résultat d'un processus concurrentiel. On peut citer les exemples des réseaux de canalisations d'eau pour ce type de monopole. Une décision publique qui crée un monopole légal, notamment pour la fourniture des services publics : c'est donc des obstacles législatifs qui empêchent l'entrée de firmes concurrentes sur le marché, comme par exemple les brevets. [...]
[...] Après la première guerre mondiale et une courte expérience de ministre des finances autrichien, il part aux Etats-Unis et devient professeur à Harvard, où il trouve un large enthousiasme parmi la profession et les étudiants pour les théories de son grand rival, John M. Keynes. Il meurt en 1950. Le monopole d'innovation ou schumpetérien Dans La théorie du développement économique, paru en 1911, Schumpeter souligne l'importance de l'entrepreneur et de l'innovation. Celles-ci entraînent en effets des profits temporaires supérieurs à la normale. [...]
[...] L'équilibre est atteint lorsque le coût marginal est égal à la recette marginale. Le prix de vente correspond à la recette moyenne. La différence entre la recette moyenne et le coût moyen supposé plus bas que le coût marginal, constitue le profit unitaire du monopole ou rente de monopole. En l'absence de progrès technique et de modification exogène de la demande, l'équilibre à court terme et l'équilibre à long terme sont identiques. Joseph Schumpeter Né dans l'empire austro-hongrois en 1883, il étudia le droit, l'économie et les sciences sociales, puis devint professeur à l'université de Czernowitz. [...]
[...] Or la théorie traditionnelle du monopole ignorait la dynamique du changement technologique. Ainsi, d'après l'hypothèse schumpétérienne, les monopoles sont la principale source d'innovation et de croissance des niveaux de vie. Il s'est alors intéressé à un cas particulier de monopole qui est le monopole d'innovation. Une entreprise peut se trouver dans une situation de monopole à la suite d'une innovation technique : elle crée un nouveau bien ou un nouveau service qu'elle est alors la seule capable, du fait de ces progrès, de produire, les autres firmes n'ayant pas accès à son information et ne pouvant donc pas la concurrencer. [...]
[...] Cependant, les craintes de Schumpeter ne sont pas encore confirmées dans la réalité. En effet, de grandes entreprises, comme IBM par exemple, n'ont pas encore réussi à contrôler tout le processus d'innovation ; elles ne sont pas en situation de monopole, et ont même des difficultés à rester au niveau de leurs nouveaux concurrents. Bibliographie Samuelson, Nordhaus, Economie, Economica J. Généreux, Economie politique, t.2 Microéconomie édition Hachette, collection Les Fondamentaux J. Schumpeter, Théorie du développement économique Dictionnaire d'économie et de sciences sociales, sous la direction de C. [...]
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