Le propos distingue sphère réelle et sphère monétaire, long et court terme pour montrer que si à court terme, la monnaie peut avoir des effets réels sur l'économie (mécanisme de transmission à la demande globale, influence sur le produit réel), ces effets ne sont pas durables à long terme et, dans un modèle d'équilibre macroéconomique avec des prix flexibles, la variation de la quantité de monnaie n'affecte que les valeurs nominales (théorie quantitative classique de la monnaie, neutralité à long terme selon les monétaristes).
[...] ( La théorie des anticipations rationnelles, critique de la théorie monétariste. Selon la théorie des anticipations rationnelles développée dans les années 1970, des individus rationnels anticipent correctement l'inflation dès l'instant où le gouvernement annonce une politique monétaire expansionniste. En fait, l'adaptation des comportements des agents au comportement de l'Etat ne précède pas la mise en œuvre de la politique monétaire mais l'accompagne. Les salariés ne sont pas victimes d'illusion monétaire Cette approche revient donc à la théorie classique de la monnaie : la monnaie est neutre, même à court terme. [...]
[...] Il existe une relation directe entre la quantité de monnaie en circulation et le niveau général des prix. ( L'équation de Cambridge et la définition de l'équilibre monétaire donnent la relation suivante : M. V = P. Ype. Cela signifie que la valeur totale de échanges effectués dans l'année (P. Ype) est égale au nombre d'unités monétaires utilisées dans les échanges multipliés par le nombre de fois où chaque unité monétaire a été en moyenne utilisée dans l'année, c'est-à-dire la vitesse de circulation de la monnaie V. [...]
[...] La monnaie est-elle neutre? Introduction Chaque jour, les journaux et la télévision donnent des informations sur les marchés et la politique monétaire, analysant la façon dont les problèmes monétaires affectent les taux d'intérêt, les taux de change en devises, les échanges et le déficit budgétaire, le produit, l'emploi, ou l'inflation. Empiriquement, la plupart des mouvements monétaires contemporains ayant laissé quasiment inchangées les valeurs macroéconomiques réelles, c'est plutôt la neutralité de la monnaie, c'est-à-dire son incapacité à influencer les variables réelles, qui semble vérifiée. [...]
[...] Dans une économie de plein-emploi des facteurs de production, un accroissement de l'offre de monnaie ne fait pas varier le produit global mais principalement le niveau général des prix ces effets ne sont pas durables à long terme et, dans un modèle d'équilibre macroéconomique avec des prix flexibles, la variation de la quantité de monnaie n'affecte que les valeurs nominales L'approche classique : la théorie quantitative de la monnaie La quantité de monnaie détermine le niveau général des prix, elle n'a aucune influence réelle sur l'économie. La monnaie est totalement neutre. [...]
[...] L'effet d'encaisse réelle. Il pousse les détenteurs de monnaie à ramener au niveau désiré la valeur réelle de leurs encaisses monétaires après qu'elles ont été modifiées par un choc et explique que seules les valeurs nominales soient modifiées. ( situation 1 : l'offre de monnaie augmente ( les agents se retrouvent avec des encaisses excédentaires ( augmentation de la demande ( comme l'offre de biens et services ne peut augmenter (plein-emploi des facteurs de production), augmentation des prix ( réduction de la valeur réelle des encaisses détenues par les agents ( les encaisses finissent par retrouver leur niveau initial. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture