Politiques keynésiennes, création de monnaie, inflation, monétarisme, entreprise
Lorsqu'il y a un choc monétaire, cela provoque un surcroît de dépense qui entraîne un surcroît d'activité. On aura donc temporairement une augmentation du revenu global dans l'économie. Ce choc monétaire a un double effet.
Les effets se portent d'une part sur la production, les entreprises vont répondre à l'augmentation des dépenses par une augmentation de la production. Mais dans certains secteurs, si on est au maximum des capacités productives, ou qu'il y a des difficultés à accroître la production, les prix augmenteront.
La politique monétaire de relance est extrêmement active et a des effets directs sur l'économie. Mais cette hausse temporaire va provoquer des ajustements.
[...] Donc tous ces mouvements qui visent à restaurer le patrimoine des agents vont provoquer dans l'ensemble de l'économie (marché des services, des actifs financiers) des hausses de prix. Toutes ces hausses de prix vont évidemment diminuer le pouvoir d'achat es agents. A ce moment là, pour conserver leur pouvoir d'achat, les agents vont garder davantage de monnaie. Il y aura donc un ralentissement de l'activité économique. La production va donc elle aussi diminuer, mais il va subsister un niveau des prix plus élevé que précédemment. La relance monétaire a donc provoqué de l'inflation. [...]
[...] C'est là que les monétarismes attaquent le plus la politique monétaire. Lorsque les agents ont connu un choc monétaire, ils ont appris à gérer l'effet choc monétaire. Ils savent que si on créer plus de monnaie, les prix vont augmenter. Et pour relancer l'économie grâce à un choc monétaire, il faudra un choc monétaire encore plus fort pour que les agents soient surpris dans l'économie, sinon il vont simplement intégré la croissance de la monnaie dans l'économie, et il n'y aura plus d'effet réel dans l'économie. [...]
[...] Elle doit être définie à moyen terme. Lorsque l'inflation est établie, pour éviter un choc, il faut freiner progressivement le rythme de l'accroissement monétaire. Les monétaristes s'opposent à toute politique activent à court terme. Le rejets des politiques keynésiennes L'objectif prioritaire des monétaristes est la lutte contre l'inflation. Les monétaristes reprennent l'idée du courrant classique. Les prix ont un rôle particulier dans une économie de marché. Ce sont eux qui sont chargés de véhiculer l'information. Ils constituent les premiers indicateurs de déséquilibre. [...]
[...] L'économie réelle peut être gouvernée de façon satisfaisante par le jeu de la concurrence. idées du courant classique qui accordent la primauté aux facteurs réels pour expliquer la croissance). Il faut empêcher la monnaie de provoquer des perturbations. La mission des autorités monétaires est de contrôler l'émission de monnaie de façon à ce qu'il soit possible de permettre la croissance réelle. La politique monétaire doit donc être calculée en fonction de la croissance réelle ; elle doit être stable pour éviter les chocs. [...]
[...] A ce moment là, il faut amener les agents à diminuer leurs encaisses spéculatives pour pouvoir utiliser cette monnaie dans les transactions, dès lors, il faut monter les taux d_intérêt. -Fiche Pour les monétaristes, il n'y a pas d'encaisse de spéculation et la demande de monnaie est stable ; il n'y a donc aucune possibilité de puiser dans les encaisses spéculatives. La courbe LM est insensible au taux d'intérêt. Il y a une quantité de monnaie dans l'économie qui ne bouge pas et dans laquelle ont ne peut pas puiser. [...]
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