Le modèle de Mundell-Fleming : l’économie ouverte

Thèmes abordés

Sciences économiques, équation IS, modèle de Mundell-Fleming, économie ouverte, capitaux financement

Résumé du document

Si le revenu passe de Y0 à Y1, et si l'on veut retrouver l'équilibre extérieur, il faut que le taux d'intérêt augmente. Si la courbe traduisant l'équilibre extérieur est la courbe BP2, une légère hausse du taux d'intérêt sera nécessaire. En revanche, si l'on se réfère à BP1, la hausse du taux d'intérêt devra être beaucoup plus importante. Cela s'explique par le fait que, sur BP2 (proche de l'horizontale), les capitaux sont très mobiles et qu'un léger écart entre le taux d'intérêt national et le taux mondial suffit à attirer les capitaux

Extraits

[...] Pour le voir, prenons le graphique suivant : Si le revenu passe de Y0 à Y1, et si l'on veut retrouver l'équilibre extérieur, il faut que le taux d'intérêt augmente. Si la courbe traduisant l'équilibre extérieur est la courbe BP2, une légère hausse du taux d'intérêt sera nécessaire. En revanche, si l'on se réfère à BP1, la hausse du taux d'intérêt devra être beaucoup plus importante. Cela s'explique par le fait que, sur BP2 (proche de l'horizontale), les capitaux sont très mobiles et qu'un léger écart entre le taux d'intérêt national et le taux mondial suffit à attirer les capitaux. [...]

[...] Aujourd'hui, la mobilité des capitaux au niveau international est telle (rapide, facile, faiblement coûteuse) que le taux d'intérêt national ne peut s'écarter du taux mondial sans provoquer immédiatement des entrées ou sorties de capitaux. Dans ce cas (et même si c'est une hypothèse de travail un peu rapide), on trace la courbe BP de manière horizontale. Inversement, quand les capitaux sont parfaitement immobiles internationalement, on trace BP verticalement. Le graphique complet devient donc : Le point d'intersection des 3 droites représente le couple qui assure l'équilibre à la fois sur le marché des le marché de la monnaie et l'équilibre extérieur ! [...]