Dans la logique keynésienne ce qui est a l'opposé de la logique classique c'est ce qui touche l'information et la qualité. Il y a imperfection de l'information et également rigidité des prix. Ce qui veut dire que sur les marchés ce n'est pas un lieu où l'information est parfaite.
L'information est inefficace et contrairement à l'analyse néo classique, les signaux envoyés sur les marchés ne sont pas pertinent et notamment les signaux à travers les prix c'est-à-dire que ici on ne peut pas atteindre les niveaux d'équilibre optimal et ceci en permanence (...)
[...] Donc l'équilibre sur chaque marché dépend de l'équilibre de l'autre marché et il n'existe qu'une combinaison de i et de y qui assure l'équilibre simultané des deux marchés. Section Les politiques conjoncturelles: A. Les politiques budgétaires: La politique contraction budgétaire. Période de contraction budgétaire. On réduit les dépenses budgétaires, on contracte c'est à dire que nos dépenses seraient en baisses. On fait des économies entre guillemet budgétaire et ceci provoque un déplacement de IS et le taux d'intérêt baisse car on a moins de demande en faite de monnaie puisqu'on a moins de transaction. On a un effet multiplicateur qui va s'exercer sur la production. [...]
[...] Md= L(Y1) = L1 ( Y ) + L2 ( i ) Les motifs de la demande d'encaisses monétaires sont doubles: motifs de transaction et précaution: la demande liée à la nécessité de garder des liquidités pour pourvoir échanger dans le futur motifs de spéculation: La monnaie n'est pas rémunérée à l'inverse d'un placement, il y a donc un coût d'opportunité de définition de la liquidité. Quand les taux augmentent, les gens préfèrent définir une fraction moindre d'encaisses monétaires. Les agents économiques encaissent toujours leur encaisse afin de détenir immédiatement ce qu'ils désirent. Ils satisfont leur demande de monnaie. L'offre de monnaie est déterminée d'une façon plus différente par les autorités monétaires (banque centrale, gouvernement) qui elle fixe la quantité de monnaie en circulation et donc cette offre de monnaie est une variable exogène. Elle n'est pas le résultat du modèle IS/LM. [...]
[...] L'augmentation de i freine l'investissement privé c'est ce qu'on appelle l'effet d'éviction et donc l'effet final sur la production est plus faible que prévu. B. la politique monétaire: C'est une politique monétaire expansionniste qui se traduit par une augmentation de l'offre de monnaie ce qui déplace la courbe LM vers la droite. Sur le marché monétaire, l'offre de monnaie supplémentaire fait baisser le taux d'intérêt ce qui stimule l'investissement privé. En se déplaçant on atteint un revenu plus élevé avec un taux d'intérêt faible. [...]
[...] La courbe IS: détermination de l'équilibre sur le marché des biens et services. C'est l'ensemble des combinaisons taux d'intérêt i et Y qui assurent l'équilibre sur le marché des biens et services. Notre Y est égal à consommation + investissement Mais comme on cherche un équilibre, cet équilibre sur le marché des biens et services c'est simplement la condition: épargne = investissement. Ça s'écrit: Il faut savoir que l'investissement dans le modèle IS/LM, est traité comme une variable endogène c'est à dire déterminée par les conditions d'équilibres. [...]
[...] Les quantités s'ajustent plus vite que les prix et puis même s'il y a une certaine information qui est délivrée par les prix, l'information est difficile à déchiffrée. L'analyse keynésienne est dynamique. Le modèle keynésien, reste cependant un modèle de statique comparative mais le cœur même de l'analyse keynésienne est constitué par l'examen des processus concrets de cheminement du point d'équilibre initial vers un nouveau point d'équilibre. Quels sont les mécanismes d'ajustement: prix/quantité? L'analyse keynésienne se situe dans le court terme. Ceci est tout a fait pertinent quand on veut prendre en compte les préoccupations des agents et la politique économique. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture