Max Weber a d'abord été économiste, même professeur d'économie. Avant d'avoir une chaire de sociologie. Avant de devenir vraiment un sociologue, il a fait une dépression nerveuse. Il a d'abord une connaissance très technique de la science économique.
C'est la première notion qui émerge de son travail. Dans ses premiers travaux, il fait une sorte d'interdisciplinarité, il va se comporter comme historien, comme sociologue, comme économiste. Donc dans cette phase, il n'est pas vraiment sociologue. Il n'essaie pas à l'époque de distinguer les disciplines, Max Weber veut comprendre le monde à l'aide de ces différentes disciplines.
[...] Max Weber (1862-1920) dans la sociologie économique Max Weber a d'abord été économiste, même professeur d'économie. Avant d'avoir une chaire de sociologie. Avant de devenir vraiment un sociologue, il a fait une dépression nerveuse. Il a d'abord une connaissance très technique de la science économique. I. Économie sociale C'est la première notion qui émerge de son travail. Dans ses premiers travaux, il fait une sorte d'interdisciplinarité, il va se comporter comme historien, comme sociologue, comme économiste. Donc dans cette phase, il n'est pas vraiment sociologue. [...]
[...] Fondation de la sociologie économique Deuxième phase de Max Weber. Il change un peu d'idée dans ses derniers travaux, notamment dans Économie et Société. Sa première idée est de dire qu'il va accepter le point de vue des économistes, et définit des types idéaux. Il va dire que tous les acteurs comparent rationnellement coûts et avantages. C'est l'idée des économistes après Robbins. On appelle ces agents-là des homo oeconomicus. La sociologie économique va alors comparer l'idéal et la réalité, le modèle et ce qui se passe réellement. [...]
[...] Dans Économie et Société, Weber va montrer que le sociologue peut s'occuper de quasiment tous les problèmes économiques. En fait, il y a toujours des décalages entre la théorie abstraite des économistes et la réalité palpable. Et c'est ce que Weber va étudier. On voit bien là toute l'évolution du travail de Weber. Mais, le problème de cette théorie, c'est donc cette tendance à s'occuper du reste, du secondaire, des sociologues. III. Rapport avec les économistes Weber a un double rapport avec les économistes. [...]
[...] Et ce qui intéresse Weber dans l'économie, c'est l'abstraction. Ce sont les modèles idéaux, les types idéaux. Il reproche à la plupart des économistes de vouloir que leurs théories s'appliquent à la réalité. On a de la passion, des principes, des traditions. Il faut partir des économistes, les accepter, mais les compléter. IV. Institutions économiques L'apport de Weber est de dire deux choses : les institutions déterminent les acteurs économiques, et les acteurs en général, et le fait que les acteurs, en même temps, modifient les institutions. [...]
[...] On voit bien qu'un des problèmes de Weber, et des sociologues après lui, c'est que la rationalité en finalité a tendance à se développer. Or, si elle se développe, on a du mal à voir quel est le sens que l'on donne à nos actions. En fait, d'un côté cette rationalité se développe et de l'autre elle ne peut pas trop se développer, car elle perd en sens. Or, Weber établit que l'on donne toujours un sens à son action. [...]
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