Les néoclassiques sont des économistes appartenant à un nouveau courant de pensée économique, né à la fin du 19e siècle.
C'est une période d'innovations au niveau économique. En effet, la pensée classique semble avoir atteint ses limites, et la pensée marxiste est encore ignorée de la plupart des économistes.
La théorie néoclassique propose un nouveau paradigme économique qui va perdurer, puisqu'il est toujours très présent aujourd'hui. En effet, les néoclassiques sont à l'origine de la microéconomie.
On désigne indifféremment cette nouvelle théorie par les expressions « néoclassique » ou « révolution marginaliste »
- si on utilise le terme « néoclassique » : on insiste sur les points communs avec la théorie classique.
- si on utilise l'expression « révolution marginaliste » : on insiste sur la rupture avec la pensée classique.
Mais dans la réalité, les éléments de discontinuité avec la pensée classique l'emportent.
La révolution marginaliste est originale, car contrairement à la pensée classique, où il y avait concordance entre le contexte économique et les écrits, ici il est difficile de relier l'émergence de la nouvelle théorie à l'évolution de l'environnement économique : on ne sait pas vraiment d'où vient cette évolution.
Cette révolution est également originale car 3 auteurs dans les années 1870, Jevons, Menger, et Walras vont faire les mêmes découvertes simultanément, et surtout de façon indépendante. Tous les 3, sans avoir pris connaissance des écrits des autres, vont dégager une même notion sous des appellations différentes : la notion « d'utilité marginale ».
Ces trois auteurs sont à l'origine de trois écoles néoclassiques, et que nous verrons par la suite.
Maintenant, nous allons voir en quoi consiste exactement cette nouvelle théorie, et en quoi elle est différente de la pensée classique.
[...] La théorie néoclassique propose un nouveau paradigme économique qui va perdurer, puisqu'il est toujours très présent aujourd'hui. En effet, les néoclassiques sont à l'origine de la microéconomie. On désigne indifféremment cette nouvelle théorie par les expressions néoclassique ou révolution marginaliste ( Si on utilise le terme néoclassique : on insiste sur les points communs avec la théorie classique. ( Si on utilise l'expression révolution marginaliste : on insiste sur la rupture avec la pensée classique. Mais dans la réalité, les éléments de discontinuité avec la pensée classique l'emportent. [...]
[...] L'utilité marginale : variation de l'utilité totale suite à la consommation d'une unité supplémentaire. En termes mathématiques : lorsqu'une variable y dépend d'une variable la grandeur y marginale est le rapport : Où : représente une petite variation de X représente l'effet sur Y de Il faut bien faire attention de maintenir toute chose égale par ailleurs ce qui signifie que tous les éléments, autres que pouvant influer doivent être maintenus au repos. En termes moins mathématiques, il est plus compréhensible de dire que l'utilité marginale, c'est l'utilité de la dernière unité consommée. [...]
[...] Maintenant, nous allons voir en quoi consiste exactement cette nouvelle théorie, et en quoi elle est différente de la pensée classique. I Un nouveau paradigme économique Classiques et néoclassiques : différence et point communs Les points communs ( Les deux mouvements adhérents au principe du libéralisme économique ( A la loi des débouchés de Say ( A la théorie quantitative de la monnaie : (théoricien Bodin : ce qu'on appelle inflation réside dans l'accroissement de la masse monétaire( les différences ( Une nouvelle analyse de la valeur : (Smith refusait de lier valeur d'échange et valeur d'utilité, en mettant en avant son paradoxe de l'eau et du diamant dépit de sa valeur d'usage beaucoup plus forte, l'eau a normalement une valeur d'échange beaucoup plus faible que le diamant). [...]
[...] , in Politix, volume Numéro 22, 1993Fétichisme et raison instrumentale Mokhtar Lakehal, Dictionnaire d'économie contemporaine et des principaux faits politiques et sociaux Troisième édition Vuibert, Paris F. Lambert, S. Lefranc fiches pour comprendre la science politique, seconde édition, Bréal 2007 Dictionnaire Pierre Rosanvallon, Le Sacre du citoyen. Histoire du suffrage universel en France, Folio Histoire M. Offerlé Le vote comme évidence et comme énigme, in Genèses. [...]
[...] La rareté souligne la tension entre des objectifs et des ressources insuffisantes. L'équilibre est celui des marchés, où les comportements individuels donnent lieu à des propositions d'échanges, que les prix sont censés rendre compatibles. Bibliographie O. Christin, Pour une historicisation des concepts historiques Actes de Recherche en sciences sociales, Vol Numéro pages 3 à 6 Y. Deloy, O. IHL, La civilité électorale : vote et forclusion de la violence en France in Braud PH, La violence politique dans les démocraties européennes occidentales, l'Harmattan A. Garrigou , La construction sociale du vote. [...]
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