Mayo est psychologue et sociologue. Il est considéré comme le fondateur de l'école des relations humaines et surtout comme le précurseur de la sociologie du travail.
Il va fonder sa théorie à partir d'une étude réalisée dans une usine de production de téléphone à la Western Electric à Hawthorne.
Cette étude porte sur les effets de l'amélioration des conditions de travail sur la productivité, pour comprendre quels sont les leviers psychologiques qui permettent d'améliorer le comportement des individus au travail, et donc à la compétitivité des salariés (...)
[...] Les variations des conditions de travail sont suggérées par Mayo mais aussi par les ouvrières. De la même façon, les ouvrières sont reçues toutes les 6 semaines par un ingénieur et un psychologue pour qu'elles puissent s'exprimer sur leurs conditions de travail et sur leur bien être au travail. Malgré ces variations de conditions de travail, la productivité du travail n'a cessée d'augmenter durant ces deux ans. On a constaté que l'absentéisme était trois fois moins important. Qu'est-ce qui a permis cette augmentation de la productivité ? [...]
[...] Troisième étape : généralisation des résultats à travers une campagne d'entretien. Entre 1928 et salariés ont passés un entretien soit avec un psychologue, un agent de maitrise ou un cadre. Le but de ces entretiens était de savoir ce que les ouvriers pensaient de leurs conditions de travail, et pour que la direction ait une idée de la façon dont les ouvriers étaient traités dans le cadre de leur travail. Conclusions de Mayo : - un groupe de travail réagit favorablement à la prise en compte de facteurs psychosociologiques, par conséquent, il faut prendre l'organisation comme un système social. [...]
[...] Théorie des organisations Mayo (1880 1949) Mayo est psychologue et sociologue. Il est considéré comme le fondateur de l'école des relations humaines et surtout comme le précurseur de la sociologie du travail. Il va fonder sa théorie à partir d'une étude réalisée dans une usine de production de téléphone à la Western Electric à Hawthorne. Cette étude porte sur les effets de l'amélioration des conditions de travail sur la productivité, pour comprendre quels sont les leviers psychologiques qui permettent d'améliorer le comportement des individus au travail, et donc à la compétitivité des salariés. [...]
[...] Premier constat : la productivité des salariés augmentent. L'hypothèse de base semble vérifier. Un des collègues de Mayo proposa de ne pas modifier les conditions d'éclairage tout en disant aux salariés que les conditions d'éclairage avaient été modifiées. Surprise ! : la productivité a augmentée malgré que l'éclairage n'ait pas été modifié. Le constat de base n'est plus vérifié. Première conclusion de Mayo : L'augmentation régulière de la productivité n'est pas liée à l'effet physique de l'éclairage mais à autre chose. [...]
[...] L'effet Hawthorne : l'influence de l'expérimentation sur les phénomènes syndrome du cobaye) : Mayo a mis en évidence que ce n'est pas l'amélioration des conditions de travail qui améliore la productivité mais plutôt l'attention portée aux relations humaines. Dès qu'on porte une attention particulière aux individus, ceux-ci s'améliorent. Mayo parle d'illusion fondamentale. Conclusion : Les travaux de Mayo mettent en évidence l'importance de remettre de l'humain dans l'organisation. C'est un bouleversement à l'époque puisque la mise en place de niveau informel va être au centre des décisions d'entreprises. L'humain sera au centre des préoccupations des dirigeants d'entreprise. [...]
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