Economie, Keynes, classique, néo-classique, plein emploi, chômage, demande effective, salaire nominal, rigidité, niveau d'activité économique, croissance, politique macroéconomique
Le document présente une analyse théorique des obstacles au plein emploi et les freins à l'activité économique. L'auteur adopte en premier temps une démarche théorique en confrontant les visées keynésiennes et néoclassiques, avant de se tourner vers la pratique en présentant les politiques macroéconomiques efficaces en vue d'atteindre le plein emploi et de stimuler l'activité économique.
[...] Si les ménages épargnent beaucoup, le niveau de l'activité économique et de l'emploi baisseront. II) Chez les néo-classiques, c'est la rigidité à la baisse des salaires nominaux qui limite - Les néo-classiques, avec les modèles IS-LM et AS-AD, reprennent la théorie keynésienne en y introduisant des éléments classiques. - Dans AS-AD, un ajustement automatique de l'économie est prôné. En diminuant les salaires nominaux, les producteurs peuvent réduire leurs coûts de production, embaucher plus et produire plus. Avec cet auto- ajustement, le plein emploi est atteint et le niveau de l'activité économique apparaît sans limites. [...]
[...] Le niveau de l'activité économique est limité par la demande effective qui n'assure donc pas forcément le plein emploi. - La demande effective est divisée en deux : l'investissement et la consommation. - L'investissement limite le niveau de l'activité économique et de l'emploi. Pourquoi serait-il trop faible ? Les investisseurs doivent anticiper leur profit pour voir s'ils seront gagnants à investir. Mais ils sont dans l'incertitude et doivent avoir confiance dans leur calcul et dans leur investissement. Dans un climat économique maussade ou flou, les investisseurs vont être réticents à investir. L'investissement dépend aussi du taux d'intérêt. [...]
[...] En somme, les néo-classiques ont introduit le bouclage de l'économie keynésien mais n'ont pas atteint l'objectif classique, à savoir une économie presque illimitée. - Les keynésiens et les néo-classiques s'accordent donc sur la solution à adopter pour le niveau de l'activité économique soit le plus élevé possible et le plein emploi atteint. Les keynésiens prônent une relance de la demande globale par les politiques budgétaires et monétaires alors que les néo-classiques en arrivent à cette solution seulement si la baisse des salaires monétaires s'opposent à des rigidités. [...]
[...] Les politiques budgétaires, pour qu'elles soient efficaces, doivent être combinées à des politiques monétaires expansionnistes. Conclusion : La demande effective limite le niveau de l'activité économique et de l'emploi chez les keynésiens. Les néo classiques se sont heurtés à une autre difficulté en voulant atteindre le plein-emploi : les rigidités à la baisse des salaires monétaires. Ces rigidités paraissent insurmontables alors que la demande effective peut être stimulée par des politiques de relance économique. Avec leurs nuances propres, les néo-classiques et les keynésiens s'accordent là-dessus. [...]
[...] Keynes va s'attacher à la critiquer. Les néo classiques reprendront Keynes en y intégrant des éléments classiques. Tous deux prouvent qu'il existe des limites au niveau de l'activité économique et de l'emploi. Chez Keynes, c'est la demande effective qui limite - Le principe de la demande effective : la base de la théorie de Keynes. La demande effective détermine le niveau de l'activité économique et de l'emploi. La demande effective est anticipée par les producteurs, elle correspond aux débouchés du marché. [...]
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