On distingue :
- Les biens durables qui vont être utilisés pour une longue durée (maison, voiture) ;
- De biens non durables qui sont détruis dès leur premier usage (nourriture, ticket de cinémas).
Les comptables nationaux assimilent à des consommations marchandes, les avantages en nature fournis par l'employeur et l'autoconsommation. La consommation non marchande comprend les services non marchands fournis par les administrations à titre gratuit ou quasi gratuit (...)
[...] La théorie de rattrapage veut qu'on ait tendance à vouloir imiter le mode de consommation de la classe sociale qui se trouve au dessus de la notre. Lorsque les ménages de classes moyennes accèdent à certains biens ou services qui étaient jusque la inaccessibles, les membres de la classe sociale supérieure vont vers des formes nouvelles de consommations. La théorie de l'habitus (sociologue BOURDIEUR qui en à l'origine) veut que la consommation est dictée par des normes sociales. Elle est le moyen de se distinguer et de montrer son appartenance à un groupe social donné. [...]
[...] Il existe un effet mémoire selon lequel BROWN dit que la consommation dépend du revenu actuel, mais également des habitudes de consommations passées. En cas de baisse de salaire, les ménages ont tendance à maintenir le niveau de vie qu'ils ont atteint en puisant d'abord dans leur épargne ou à défaut s'endettent. Les remises en cause de la théorie Keynésienne avec la théorie du revenu permanent. Milton Friedman (économiste américain) est en opposition radicale avec l'analyse keynésienne. Il estime que le déterminant principal de la consommation n'est pas le revenu présent mais le revenu permanent, c'est-à-dire un revenu moyen sur une certaine période, comprenant un revenu transitoire. [...]
[...] Le rôle macro économique La consommation des ménages est un élément important de la demande globale. Avec l'investissement et l'exportation, ce sont un ensemble des emplois en biens et services. Une relance de la consommation doit permettre la création d'emploi. La consommation dans la croissance Française a été un moteur de la croissance pendant les trente glorieuses. Les gains de productivité, les augmentations régulières de pourvoie d'achat et le développement de la protection sociale on favorisé l'émergence d'une production et d'une consommation de masse. [...]
[...] La consommation et l'épargne A partir de ses revenus disponibles, le ménage peut : Consommer Épargner I. Consommer quoi ? On distingue : Consommation marchande que l'on va acheter avec une partie de son revenu ; Consommation individuelle pour une seule personne au même moment. A. Consommation marchande et non marchande On distingue : Les biens durables qui vont être utilisés pour une longue durée (maison, voiture) ; De biens non durables qui sont détruis dès leur premier usage (nourriture, ticket de cinémas). [...]
[...] Pour les biens de luxe, il existe l'effet Veblen (sociologue et économiste américain) qui dit que le consommateur recherche les biens les plus cher pour se distinguer. Pour les biens de première nécessité, il existe l'effet GIFFEN (économiste irlandais) qui a observer au 19ème siècle en Irlande que la hausse du prix du pain est de ma pomme de terre entraînait une augmentation de la demande de ces biens. Ce sont des biens de première nécessité, ils ne sont pas remplaçables par d'autres. [...]
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