MARX est un précurseur de la sociologie économique, mais pas un sociologue. Du temps de MARX, les deux disciplines n'étaient pas vraiment séparées. On ne peut pas dire qu'il y avait des économistes et des sociologues. La première chaire de sociologie a eu lieu à la fin du XVIIIe pour la France, puis on a créé une chaire d'économie (Jean-Baptiste SAY). Puis vont se généraliser les chaires d'économie. Pour qu'une profession d'économiste existe, il faut qu'il y ait des diplômes, des professeurs, des personnes rémunérées pour l'exercice de cette profession etc etc. Donc ce n'est qu'au XIXe que l'on commence à parler de la profession d'économiste. Or, la sociologie n'a pas déterminé l'économie comme l'un de ses sujets d'étude dès le début (histoire d'être acceptée par l'économie.)
[...] Comme HEGEL, il croyait à la dialectique. Or, c'est impossible à lire pour le lecteur, qui le prend donc comme incohérent. Au-delà de ça, de vraies incohérences sont notables. Il dit d'abord que les prix s'estiment en temps de travail. Puis, dans le tome 3 du Capital, il déclare que les prix s'égalisent entre les différentes branches, et ne sont plus des sommes de temps de travail. Trop d'abstractions n'analysent pas de phénomènes réellement concrets. Idéaux : Enfin, tout est analysé à travers l'idéal qu'est le communisme. [...]
[...] Tandis que pour les socialistes utopiques, ce mécanisme est tout bonnement un vol (ex. : PROUDHON). Il faut donc organiser des coopératives plutôt que de laisser le patron exploiter ses salariés, mettre comme patron un ouvrier parmi eux, qui rémunérera selon le travail. Lutte des classes : Son fondement c'est l'exploitation. D'un côté les exploiteurs, ceux qui prennent la plus-value, le travail gratuit et de l'autre les exploités, les salariés. Cette lutte des classes apparaît à tous les niveaux de l'économie. [...]
[...] Il établit que c'est un des éléments, mais secondaire exploitation . ) Les hommes seront vraiment authentiques lorsqu'on sera dans une société communiste, il n'y aura plus d'État, plus de monnaie, plus de marché, plus que des hommes libres. Cette idée de libération des hommes était une idée répandue en dehors des marxistes. Par exemple, FOURIER pensait que pour résoudre le problème, il n'y avait qu'à faire des communautés. CABET de même. Si on s'aimait tous, on pourrait résoudre nos problèmes : phalanstères . (le socialisme utopique). [...]
[...] Seuls les travailleurs créent la richesse patrons . ) D'où le fait que tous les revenus s'expliquent par le travail : salaires, profit, rentes, intérêts. L'exploitation réside dans le fait que certains reçoivent des revenus sans travailler. Et cela n'est pas relatif au capitalisme. Corvée : dans le système féodal, travail gratuit pour un seigneur ou don d'une partie de la production agricole. De même pour la dîme : travail gratuit pour le clergé. Dans le capitalisme, le salarié vend sa force de travail, par exemple quatre heures, et va travailler dix heures. [...]
[...] Pareil pour la monnaie. Il va montrer que tous les phénomènes dans les entreprises s'expliquent par la lutte des classes. On divise le travail pour enrichir le patron au détriment des salariés. Les prix, fondamentalement, supposent une certaine acceptation idéologique par les échangistes. MARX est un précurseur de la sociologie économique puisqu'il refuse l'autonomie de l'économie par rapport au social. Il va refuser le point de vue des économistes qui croient justement à une économie autonome. II. Quelques travaux avant le Capital Interprétation de Louis ALTHUSSER. [...]
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