Management public, technocrates, AUDIT, statistiques, rationalisation
L'idée de base c'est que les économistes disent ce qui est la bonne gestion. En 1950, les économistes analysent surtout la question du marché, l'entreprise, le consommateur mais très peu la question de l'Etat. A partir des années 60 et surtout 70, ils ont commencé à penser que l'on pouvait en fait rapprocher la gestion de la justice et celle de l'Etat. L'apport des études va être très pauvre. A partir des années 80, on va développer une très forte analogie. Dans une entreprise privé, le but est de maximiser son profit, c'est-à-dire maximiser la production, minimiser les coûts, etc. Il faut minimiser les coûts et améliorer la qualité.
[...] Les économistes pensent aujourd'hui que le monde est incertain. Par exemple, moi chef d'entreprise je ne peux pas savoir si le service informatique est compétent par exemple. Le point de départ des économistes c'est de dire qu'on ne sait pas qui est compétent, pour cela on va donc trouver des indicateurs. Pour les économistes, tous ce qui a écrit jusqu'en 80 c'est n'importe quoi, alors pour les sociologues ils disent que les économistes ont pris le pouvoir. Pour les économistes il faut mettre à la tête de ces services des économistes mais cela ne peut aboutir qu'à des clivages. [...]
[...] On développe les AUDIT, C. Mesurer et quantifier. La quantification pose problème car elle est réductionniste, on a tendance, à oublier le reste du phénomène, en se centrant sur le chiffre (exemple commissariat Sarkozy). Question de la performativité. Les statistiques ont été dès le départ lié aux statistiques de l'état : contrôle de population D'autres sociologues sont plus nuancés 2. L'évaluation comme enjeu politique. A. Evolution des méthodes de gestionnaire. Ogien montre que les mots utilisaient ne sont plus les mêmes. [...]
[...] Avant les années 70, on se posait les questions sur les services publics, la sécurité, la retraite, etc. Si la justice était bien rendue (pas trop de temps, bien fait, etc.), de même on parlait de la délinquance mais jamais on ne parler des coûts, de l'efficacité, de la performance Aujourd'hui sur n'importe quel projet c'est l'inverse, on parle des coûts, de l'efficacité. Les grands moments ça a été dans les années 70 (Thatcher et Reagan). L'important c'est e voir que tous les pays après ces années-là, ont limité certaines fonctions de l'état. [...]
[...] Analogie entre secteur public et entreprise. Les économistes ont été amenés à dire que c'est la même rationalité qui doit s'appliquer dans les deux domaines. Ils vont montrer que la plupart des éléments de l'entreprise sont transposable aux secteurs publics. Premier élément c'est que l'on peut considérer les deux organisations sous la logique des couts/avantages. Ils maximisent le profit, l'entreprise a des objectifs et la santé publique en a d'autres. La deuxième idée, c'est le fait que l'organisation rationnelle c'est une organisation de type optimisation, il y a l'idée qu'il faut optimiser. [...]
[...] Indicateurs d'évaluation. Depuis les années 70, il y a de nouvelles formes de gestion du secteur public. On va alors voir l'influence des gestionnaires. On part là du livre d'Albert Ogien, Désacraliser le chiffre dans l'évaluation du secteur public Nouvelle gestion du secteur public. A. Point de vue des économistes. L'idée de base c'est que les économistes disent ce qui est la bonne gestion. En 1950, les économistes analysent surtout la question du marché, l'entreprise, le consommateur mais très peu la question de l'Etat. [...]
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