Friedman, monétarisme, école monétariste, phénomène inflationniste, stagflation, inflation, stagnation
Milton Friedman, prix Nobel d'économie en 1976, est l'un des inspirateurs de l'école monétariste. Ce courant de pensée, s'attaquant au phénomène inflationniste (c'est-à-dire l'augmentation généralisée des prix auto entretenu), propose de nouvelles idées pour lutter contre la stagflation, alliance de l'inflation et de la stagnation, fléau de la fin des années 1970. Tâchant de donner un nouveau souffle à l'analyse classique de la monnaie, il relance la théorie quantitative, et critique fortement les positions keynésiennes en la matière.
[...] Pour Friedman, le seul effet de la relance budgétaire est de favoriser l'inflation. Lorsqu'une telle relance est effectuée, les ménages croient à l'augmentation de leur revenu permanent, ce qui les conduit à consommer plus. Mais dans la mesure où les entreprises n'augmentent pas leur offre de produits, une hausse des prix va se produire, ce qui va conduire les salariés à demander l'augmentation de leurs revenus. Déclenchant une augmentation corrélée des prix et des salaires, ces comportements vont déclencher un processus inflationniste qui prévaudra. [...]
[...] Friedman et le monétarisme Milton Friedman, prix Nobel d'économie en 1976, est l'un des inspirateurs de l'école monétariste. Ce courant de pensée, s'attaquant au phénomène inflationniste (c'est-à-dire l'augmentation généralisée des prix auto entretenue), propose de nouvelles idées pour lutter contre la stagflation, alliance de l'inflation et de la stagnation, fléau de la fin des années 1970. Tâchant de donner un nouveau souffle à l'analyse classique de la monnaie, il relance la théorie quantitative, et critique fortement les positions keynésiennes en la matière. [...]
[...] Largement inspiré par les idées classiques, Friedman a tenté d'élaborer des concepts nouveaux lors du dérèglement du système économique concomitant aux chocs pétroliers. Prenant acte des difficultés de l'analyse keynésienne à comprendre des dysfonctionnements alors nouveaux, il a développé des orientations qui, relayées par la nouvelle économie classique, tentèrent de moderniser l'action économique de l'Etat, en préconisant d'alléger ses fonctions. Bibliographie Economie politique contemporaine, Christophe Beaux, Etienne Barel, Emmanuel Kessler et Olivier Sichel. Macroéconomie, Gregory N. Mankiw. [...]
[...] Dans cette mesure, toute politique monétaire discrétionnaire doit être proscrite, et être remplacée par une politique automatique. En raison de délais de réactions trop aléatoires, cela semble être la seule solution viable. Se référant à la croyance en un retour naturel à l'équilibre, base de la pensée classique, les monétaristes préconisent la neutralité de la politique monétaire. Pour y parvenir, Friedman donne plusieurs pistes : Un objectif de croissance d'un agrégat monétaire doit être fixé, en conformité avec les objectifs de croissance de long terme, et garantissant la stabilité des prix. [...]
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