F.W.Taylor, ingénieur américain (1856-1915), constate que les ouvriers dans les usines ne travaillent pas d'une manière efficace et productive. Ils n'ont pas d'intérêt à aller plus vite.
Il engage donc une démarche fondée sur l'observation d'ouvriers dans une usine afin de définir une « démarche scientifique » permettant d'améliorer la productivité du facteur travail (...)
[...] Amener le travail à l'ouvrier et non l'inverse. Le travail à la chaine permet : o La parcellisation des tâches o La suppression des temps mort o Moins de main d'œuvre nécessaire o 1 control plus soutenu des ouvriers. Ford pense qu'il faut mieux payer les ouvriers afin qu'ils puissent acheter ce qui est produit. o Il relie la production à la vente. Les limites Ces limites sont de natures diverses. Limites sociales : la motivation des salariés reposant sur le simple critère du salaire est remise en cause du fait de la parcellisation des tâches qui rend le travail peu gratifiant et démotivant. [...]
[...] Ford Ford ajoute le travail à la chaine au taylorisme, remédiant à la perte de temps et à la circulation des pièces. Ford est l'un des premiers à s'inspirer très largement des travaux de Taylor. Dans ses usines automobiles, il améliore les préceptes tayloriens de trois manières : le travail à la chaîne est imposé par la mise en place de convoyeurs déplaçant automatiquement les produits, imposant ainsi les cadences et la parcellisation des activités (travail à la chaîne) ; (Le convoyeur permet d'imposer une cadence aux ouvriers qui ne peuvent ainsi plus imposer leur rythme la standardisation est poussée à l'extrême (un modèle unique : la Ford noire), permettant la production en grande série; en contrepartie, les ouvriers reçoivent un salaire supérieur aux moyennes observées dans l'industrie à l'époque ("five dollars day"). [...]
[...] Les ouvriers et la direction sont séparés. La direction ne sait/voit pas le travail qui est réalisé. L'organisation scientifique du travail proposée par Taylor repose tout d'abord sur une division technique du travail (organisée par postes), au contraire de la situation passée d'une organisation sociale du travail (organisée par métiers). Les objectifs de Taylor sont de trois ordres : lutter contre la flânerie systématique des ouvriers dans l'atelier, proposer une méthode de fabrication optimale ("one best mettre en place une rémunération au mérite ("fair's day work"), en fonction des cadences constatées. [...]
[...] La division du travail Pour Taylor, il faut différencier ce qui relève du faire et ce qui relève du savoir Division verticale : exécution ( Faire conception ( savoir o séparation de la conception du produit par les ingénieurs et de son exécution par les ouvriers Division horizontale o parcellisation des tâches au sein de l'atelier entre les différents postes Pour cela, Taylor observe le travail et le chronomètre. Des ouvriers volontaires vont participer à cette expérience On va ainsi comprendre les procédés de fabrication Le travail peut ainsi être parcellisé On produit ainsi des lois spécifiques, rendant les ouvriers étrangers à leur propre travail. Le travail est conceptualisé. On peut réduire les hommes à des tâches où il ne faut plus penser mais exécuter. Du fait de la conceptualisation et de la division du travail. [...]
[...] Le Taylorisme, le Fordisme et leurs limites Organisation Scientifique du Travail (OST) Avant l'OST Ouvrier de métier La production s'organise autour d'eux, ils sont les pièces centrales Ils détiennent le savoir-faire et les connaissances Ils le sont de par la redistribution du savoir-faire, par apprentissage. Ils ont du poids auprès de la direction. On essaye de les contourner avec une augmentation des machines ainsi que de la sous-traitance. Taylor (1856-1915) F.W.Taylor, ingénieur américain (1856-1915), constate que les ouvriers dans les usines ne travaillent pas d'une manière efficace et productive. [...]
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