Matière à la frontière entre le droit et l'économie. Avant d'être du droit, la concurrence est de l'économie.
Il faut donc savoir la raison pour laquelle on va chercher une situation concurrentielle. L'idée de concurrence est plutôt positive, à l'inverse du monopole.
Cette notion apparaît comme un état final selon une certaine conception, ou comme processus selon une autre.
[...] On va produire tant que le coût e la dernière unité va être égal à la recette à la vente de cette dernière unité. Le moment où le producteur s'arrête de produire, il vend son bien au prix qu'il débourse pour le fabriquer. En concurrence pure et parfaite, le prix est égal au coût, le surplus du consommateur est maximum et le surplus du producteur est égal à 0. Le deuxième effet de la concurrence est d'augmenter la qualité. La concurrence va donc aussi favoriser l'innovation. Dans les secteurs concurrentiels, il est obligatoire d'innover. [...]
[...] L'État va continuer à intervenir et le droit de la concurrence sera impuissant à gérer les hypothèses de défaillance du marché. Ces défaillances de marché sont le monopole naturel (qui se rencontre quand une industrie présente des rendements d'échelle croissants, ont parlé dans ce cas d'économie d'échelle), les externalités et les biens publics. Les externalités peuvent être positives ou négatives. Les biens publics sont non rivaux, cela signifie que la consommation d'un tel bien par un consommateur n'empêche pas la consommation par un autre consommateur de ce bien. [...]
[...] C'est parce que l'on ne sait pas à l'avance quelles seront les performances d'un marché que la concurrence devient la meilleure méthode. Il compare la concurrence à une compétition sportive. Le résultat de la course dépend de la qualité des concurrents, le résultat n'est pas connu à l'avance. Les économistes nous apprennent que la concurrence fait baisser les prix, augmente la qualité et favorise l'innovation. On parle d'efficacité productive pour les prix et la qualité, et l'efficacité dynamique pour l'innovation. [...]
[...] Les fondements économiques du droit de la concurrence Matière à la frontière entre le droit et l'économie. Avant d'être du droit, la concurrence est de l'économie. Il faut donc savoir la raison pour laquelle on va chercher une situation concurrentielle. L'idée de concurrence est plutôt positive, à l'inverse du monopole. Cette notion apparaît comme un état final selon une certaine conception, ou comme processus selon une autre. La concurrence comme état final Elle résulte de la corrélation que les économistes néo-classiques établirent entre concurrence d'une part et forme de marché d'autre part. [...]
[...] Les néo-classiques nous disent que c'est le modèle. Pour nous convaincre, les auteurs néo- classiques vont comparer les situations en concurrence pure et parfaite et vont l'opposer au monopole. Le transport d'électricité est un monopole de droit. Quand l'offre augmente, la demande diminue. Quand le prix est trop élevé, les entreprises ne vendent plus et donc leurs stocks vont augmenter. Quand la quantité offerte est plus grande que la quantité demandée, il va y avoir des files d‘attente. Si stock, le prix baisse. [...]
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