Les facteurs de production choisis (input) sont généralement le capital (K) et le travail (L). Cette fonction se place du point de vue du producteur et de sa production individuelle (output). Afin d'étendre l'analyse à l'économie dans son ensemble, l'on établit une fonction de production agrégée. Celle-ci est obtenue par agrégation, c'est-à-dire par addition des facteurs de production. La fonction indique les quantités totales de travail et de capital investies à l'échelle d'une économie.
[...] Afin d'étendre l'analyse à l'économie dans son ensemble, l'on établit une fonction de production agrégée. Celle-ci est obtenue par agrégation, c'est-à-dire par addition des facteurs de production. La fonction indique quantité totale de travail et de capital investis à l'échelle d'une économie. Une application courante de cette mesure de la productivité se situe à l'échelle nationale, l'indicateur choisi étant alors le PIB (Produit Intérieur Brut). Cette démarche a pour corollaire, du point de vue du consommateur, le passage de la fonction de demande individuelle à la fonction de demande de marché. [...]
[...] Or ceux-ci sont relatifs et variables selon le système considéré, ce qui ajoute de l'instabilité au modèle. Ainsi, pour une même quantité de facteurs, l'on peut obtenir une production différente si les prix se réfèrent à des systèmes de prix différents. Ceci empêche toute comparaison viable entre les productions des pays, si leurs systèmes de prix possèdent des différences marquées. Il en va de même pour l'agrégation des facteurs de production. Si l'on s'intéresse par exemple à un facteur composé d'outils, de camions et d'ordinateurs. [...]
[...] L'augmentation d'un facteur de production entraîne une augmentation de la production. Or ce phénomène tend à s'essouffler à mesure de l'augmentation du facteur. Plus on utilise de main-d'œuvre, plus son utilité marginale diminue. L'effectivité du facteur K a tendance à décroitre. Nous retrouvons la loi des rendements décroissants, principale caractéristique de la fonction de production classique, appliquée à une économie dans son ensemble. II. Les critiques apportées à cette fonction La critique de J. Robinson et de la nouvelle École de Cambridge dénonce la méthode néo-classique comme une simplification réductrice Les taux des salaires et taux d'intérêt ne sont pas uniquement déterminés par la productivité marginale de K et L. [...]
[...] Une unique fonction de production ne saurait déterminer l'efficacité des facteurs et leur inférence sur la production. L'impossibilité de traduire par des valeurs fidèles les choix de l'ensemble des producteurs révèle combien le lien théorique entre phénomènes micro- économiques et phénomènes macro-économiques est fragile. III. Réponses apportées par les économistes aux limites théoriques de cette fonction Certains économistes, tels Fisher, en concluent qu'il est impossible d'agréger les fonctions de production. Il n'existe alors pas de lien entre la logique micro-économique et la logique macro-économique. [...]
[...] Solow, consiste à utiliser la production agrégée de manière empirique, en se focalisant sur des productions particulières. Ces applications permettent d'identifier et de quantifier les sources de croissance, et d'en déduire la nature du progrès technique (innovation en termes de capital, amélioration des méthodes de travail). Le fait que cette fonction soit dans ces conditions très utilisée par les économistes souligne l'utilité de sa puissance de modélisation. * α et β sont des exposants, je n'ai pas réussi à les inscrire comme tels La Pensée économique, M. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture