La théorie de Lindahl s'inscrit dans les théories de l'équilibre général, ou « walrasso-parétien », c'est-à-dire d'un équilibre simultané entre les offres et les demandes sur tous les marchés. Elle a pour but de trouver un mécanisme efficace de financement des biens publics par consensus, l'optimum étant atteint lorsque l'égalité est réalisée entre le prix fiscal et la disposition marginale à payer de l'utilisateur potentiel du bien collectif.
Définissons tout d'abord les biens collectifs que l'équilibre de Lindahl vise à financer de façon optimale. Il s'agit de biens gratuits qui peuvent être consommés par un individu supplémentaire sans réduire la satisfaction des autres consommateurs, c'est-à-dire qui sont indivisibles, qui ne respectent pas le principe de rivalité que l'on trouve chez les biens privés.
Les biens publics dits purs satisfont en outre trois conditions : l'impossibilité d'exclusion, l'obligation d'usage et l'absence d'effet d'encombrement. Si une de ces conditions n'est pas respectée, on parle de bien public mixte.
[...] Ce n'est pas un mécanisme révélateur, car il ne résout pas le problème du passager clandestin. En effet, on court le risque que les consommateurs ne se prêtent pas au jeu, puisqu'ils ont intérêt à annoncer une demande de bien public plus faible qu'elle n'est réellement, de façon à bénéficier d'un prix personnalisé plus faible. On dit que les consommateurs se comportent en passagers clandestins ou en resquilleurs (free-rider). L'équilibre de Lindahl illustre la difficulté fondamentale à concevoir un mécanisme qui incite les consommateurs à révéler leurs véritables préférences. [...]
[...] Il s'agit de biens gratuits qui peuvent être consommés par un individu supplémentaire sans réduire la satisfaction des autres consommateurs, c'est-à-dire qui sont indivisibles, qui ne respectent pas le principe de rivalité que l'on trouve chez les biens privés. Les biens publics dits purs satisfont en outre trois conditions : l'impossibilité d'exclusion, l'obligation d'usage et l'absence d'effet d'encombrement. Si une de ces conditions n'est pas respectée, on parle de bien public mixte. Comment agissent les consommateurs de biens publics et comment trouve- t-on un consensus ? Qu'est-ce qu'est exactement l'équilibre de Lindahl ? Quelles sont la portée et les limites de cette théorie ? [...]
[...] Et ainsi de suite. L'équilibre est établi lorsque chacun peut donner un financement tel que la somme des deux soit égale au total du financement nécessaire pour tel bien public. On est ici face à un équilibre au sens de Pareto : chacun est prêt à payer une part du financement pour tant de bien. On arrive à une quantité de bien optimale pour tant de financement de chaque individu. Quand on arrive à cela veut dire qu'on a obtenu notre équilibre. [...]
[...] Cependant, ce modèle ne pense qu'à deux agents. Le financement des biens publics peut provenir de beaucoup plus d'agents. Les points qui sont avant le point z sont des points qui sont possibles mais qui ne sont pas parétiens. Le point z est parétien et révèle la quantité de bien public qu'on va produire et les contributions. On détermine la quantité de bien public à condition que les consommateurs révèlent leur préférence sans mentir, c'est-à-dire sans tenter de financer les biens publics moins que ce qu'il peut faire en vérité. [...]
[...] Il faut donc que la fiscalité qui lui est imputée personnellement soit moindre pour que sa demande en bien public continue à augmenter. L'équilibre de Lindahl, qualifié de contribution volontaire par consensus, est une théorie inventée par Lindahl dès 1919, qui permet de révéler les préférences des agents (c'est-à-dire la quantité de bien public qu'ils désirent). En vérité l'approche de Lindahl ressemble à celle des courbes d'indifférence proposée par Pareto en 1906. Il s'agit de deux individus qui sont prêts à payer chacun pour un bien public. [...]
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