John Maynard Keynes, théorie néoclassique, théorie keynésienne, néokeynésiens, chômage
La théorie néoclassique
L'emploi est déterminé par le niveau du salaire réel et le marché du travail :
- La fluctuation du salaire réel sert de régulateur
- Le salaire d'équilibre égalise l'offre et la demande
- Le salaire est un coût pour l'entreprise
- La demande de travail (par l'entreprise) est la fonction décroissante du salaire réel
[...] Cependant, la croissance peut être plus ou moins riche en emploi car cela dépend des gains de prod. De plus, si l'augmentation de la demande est en corrélation avec l'augmentation des salaires, on risque de voir apparaitre un chômage classique qui viendrait compenser la baisse du chômage keynésien. Lutter contre le chômage classique en baissant le coût du travail et en améliorant la flexibilité comporte des risques tels qu'une baisse des salaires entrainant une baisse de la conso. Il y aura donc une hausse du nombre des travailleurs pauvres affectant la croissance économique. [...]
[...] - La politique monétaire qui est une baisse des taux d'intérêt. II] Les prolongements de la théorie keynésienne et son actualité 2.1 Les néokeynésiens Les néokeynésiens ont les mêmes théories que Keynes en ce qui concerne le chômage volontaire. Cependant, ils n'impliquent pas toujours l'insuffisance de demande effective comme cause du chômage volontaire, contrairement à Keynes.Pour les néokeynésiens, les rigidités du marché du travail en sont la véritable cause. La théorie du déséquilibre de Malinvaud démontre qu'il existe un déséquilibre sur le marché du travail et qu'il est dû au fort coût du travail qui limite l'embauche mais aussi à la faiblesse de la demande (baisse des investissements). [...]
[...] L'investissement dépend du taux d'intérêt qui détermine la rentabilité de l'investissement donc : le revenu, la propension à consommer et le taux d'intérêt sont des déterminants qui influencent la demande effective. Pour Keynes, salaire ( Coût (raisonnement macroéconomique). Salaire = Revenu qui favorise la consommation donc, s'il y a une baisse du niveau du salaire, la demande effective baissera aussi ce qui entrainera une baisse du volume de l'emploi. On sera alors dans une configuration de chômage involontaire et conjoncturel. [...]
[...] Le chômage keynésien est un chômage frictionnel et/ou un chômage involontaire qui est lié à la baisse du coût du travail (demande effective insuffisante). Il peut exister un équilibre de sous-emploi (=équilibre sur le marché des biens et services + déséquilibre du marché du travail). Pour les keynésien, le remède est de relancer la croissance économique en augmentant la demande effective. Il faut donc que l'Etat intervienne afin de favoriser le retour à l'équilibre : - L'investissement public qui permet de dynamiser la croissance de l'emploi (politique de déficit budgétaire). [...]
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